Lors du salon “phygital” Watches & Wonders de Shanghai, Jaeger-LeCoultre a dévoilé Spacetime, une installation artistique commandée à l’artiste américain Michael Murphy – une installation qui célèbre non seulement le 90è anniversaire de la Reverso mais aussi pour fêter la sortie de l’exceptionnelle Reverso Tribute Nonantième.
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Avec cette représentation en 4D de la Reverso Tribute Nonantième, l’artiste basé à Brooklyn s’intéresse à la relation entre les trois dimensions physiques de l’espace et la quatrième dimension, celle du temps.
Mêlant techniques artistiques classiques, dispositifs numériques et savoir-faire manuels, Michael Murphy a élaboré un procédé entièrement inédit pour figurer des images en deux dimensions sous forme d’éléments mobiles suspendus en trois dimensions. Ces installations anamorphiques sont composées de 69 pièces découpées suspendues à des intervalles et hauteurs divers. En fonction de l’angle spécifique où se place le spectateur, elles semblent changer de forme pour faire apparaître une image particulière.
Chacune de ces 69 pièces de l’œuvre évoque par sa forme un élément familier de la montre. Et chacune est revêtue d’impressions photos de différents fragments du mouvement et du cadran. Ainsi, lorsque le visiteur marche autour de l’installation, ces composants lui apparaissent exactement comme ils sont disposés à l’intérieur de la montre à condition d’être parfaitement alignés visuellement.
“Nous sommes ravis de collaborer avec Michael Murphy. Son installation artistique requiert une précision extrême, valeur partagée par Jaeger-LeCoultre. Nos horlogers mettent tout leur cœur dans chaque croquis, chaque oscillation du balancier et chaque roue d’échappement, repoussant constamment les limites de la précision”, a déclaré Catherine Rénier, CEO de Jaeger-LeCoultre.
“Cette installation Reverso explose en une myriade d’éléments qui racontent l’histoire de la montre et son fonctionnement mécanique. J’ai morcelé ses composants et les ai agencés de façon à créer deux illusions photographiques différentes : une qui permet de découvrir la face de la montre et l’autre le verso”, explique l’artiste avant d’ajouter : “Je crée des œuvres constituées de nombreux objets suspendus qui doivent être alignés les uns avec les autres dans trois dimensions, et je ne dispose pour cela que d’une tolérance d’un millimètre. Lorsque l’on travaille sur des pièces de près de 4 mètres de haut, cela représente une contrainte technique considérable. La haute précision qui prévaut en horlogerie est quelque chose qui me parle vraiment. J’ai toujours conçu mes installations selon une perspective quadridimensionnelle. Je crée ces œuvres d’art qui sont des illusions d’images flottant dans un espace tridimensionnel impliquant la longueur, la largeur et la hauteur. Et cette œuvre s’appréhende dans la durée. C’est là qu’intervient la quatrième dimension”.