Il y a une volonté de JORDANLUCA du duo de designers Luca Marchetto et Jordan Bowen d’oublier la période la plus difficile que nous venons de traverser pour nous focaliser sur le présent. Un présent plein de joie, d’exaltation – mais aussi de chagrin, de colère et de nostalgie – qui nous conduit vers un renouveau, dans une célébration triomphale de la vie et d’une nouvelle masculinité.
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Combinant émotions négatives et positives, la collection montre la combinaison de la force et de la vulnérabilité qui coexistent en même temps pour nous permettre de nous renouveler et de guérir.
Ainsi, les silhouettes cubaines des années 1950 viennent mêler aux thèmes sous-jacents des mouvements sous-cultures britanniques : skinhead, grunge, punk…
Les Union Jacks sont cousues en monochrome sur des shorts en jersey crème, effilochés et avec des bords bruts, tandis que des roses en tulle cousues à la machine ornent les gilets et les vestes de motard, commémorant discrètement l’héritage sous-culturel de Londres sans jamais se sentir nostalgique ou sentimental. Il y a aussi des kilts portés avec de grosses bottes à motifs en peau de serpent, des hauts en résille moulants serrés à la taille par des ceintures en cuir à boucle, des t-shirts oversize tie-dye aux motifs éclipse, des costumes en soie impeccable – certains avec de longues traînes de mariée – et de beaux tricots aux manches longues. Le tout dans une palette de blancs, de vert jade, de safran et d’accents rouges.
© Photos : JORDANLUCA