Le rugissement triomphal des moteurs a résonné dans l’atmosphère lorsque la mission Vega VV23 d’Arianespace s’est élancée dans le ciel depuis le port spatial européen de Kourou, en Guyane française, marquant un nouveau succès dans l’odyssée spatiale européenne. Elle transportait un ensemble complexe de satellites, dont le très attendu satellite d’observation optique THEOS-2 et le satellite météorologique FORMOSAT-7R TRITON.
Stéphane Israël, PDG d’Arianespace, ne pouvait contenir son euphorie : “Félicitations aux équipes d’Arianespace et à leurs partenaires, parmi lesquels Avio, l’ESA et le CNES, pour ce lancement réussi de Vega”. Avec plusieurs satellites en orbite autour de la Terre, le lanceur Vega a une fois de plus démontré son adaptabilité et ses prouesses inégalées, validant la confiance inébranlable que lui accordent des clients aussi prestigieux qu’Airbus Defence and Space pour la Thaïlande, l’Agence spatiale taïwanaise et la Commission européenne.
Giulio Ranzo, PDG d’Avio SpA, s’est également réjoui du succès de la mission. “Nous sommes très heureux du succès de la mission”, a-t-il reconnu, en mettant à l’honneur l’esprit de collaboration et la ténacité des équipes d’Avio, d’Arianespace et de l’ESA, qui ont surmonté les obstacles et veillé à ce que les modifications du calendrier soient réduites au minimum.
Mais qu’est-ce qui a fait de la mission Vega VV23 d’Arianespace un signe avant-coureur de nouvelles possibilités en matière d’exploration spatiale ? Au-delà de la fumée et des flammes, au-delà du rugissement perçant de ses puissants moteurs, le voyage de ce lanceur a mis en lumière la synchronisation méticuleuse d’une technologie de pointe et de l’ingéniosité humaine.
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Le lanceur Vega, né des mains expertes d’AVIO Spa et nourri par les efforts conjoints d’Arianespace et du CNES, a fait la démonstration de sa conception et de ses performances impeccables. Pendant les six minutes qui ont suivi le décollage, les trois premiers étages du lanceur ont fonctionné avec une précision sans faille. Les mises à feu successives de l’étage supérieur AVUM ont envoyé les deux satellites principaux, THEOS-2 et FORMOSAT-7R/TRITON, sur leurs orbites désignées, puis les dix passagers auxiliaires.
THEOS-2 témoigne des progrès technologiques réalisés dans le domaine de l’observation de la Terre, une sentinelle dans le ciel qui contribue aux ambitions de développement de la Thaïlande. Dans la même veine, FORMOSAT-7R/TRITON apparaît comme un joyau à double usage, une sentinelle météorologique et une sonde scientifique, méticuleusement conçu par l’agence spatiale taïwanaise.
Pourtant, l’année n’a pas été exempte de défis pour l’Europe spatiale, en particulier avec le retrait d’Ariane-5 et les retards entourant l’avènement d’Ariane-6. Le programme Vega-C, qui se remet encore de l’échec de son premier vol commercial, projette une ombre d’anticipation et de résilience, faisant écho à l’esprit indomptable de l’exploration spatiale.
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