La collection de vêtements pour hommes Dolce&Gabbana Automne 2025 explore la relation complexe entre la célébrité et le regard omniprésent des paparazzis. Stefano Gabbana et Domenico Dolce, habitués à habiller les personnalités les plus en vue du monde, ont présenté une collection qui reflète notre culture saturée de médias. Le terme « paparazzi » vient de La Dolce Vita de Federico Fellini et désigne les photographes intrusifs. Aujourd’hui, avec les smartphones à la main, presque tout le monde participe à cette culture de l’observation.
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Le défilé s’est ouvert sur une image frappante : un mur de « paparazzi » impeccablement habillés, tous vêtus de smokings noirs élégants Dolce&Gabbana, plantant le décor d’un commentaire sur la vie des célébrités. La collection a suivi une trajectoire allant des moments de la vie quotidienne aux événements sur le tapis rouge, soulignant l’attention constante dont les célébrités font l’objet. Dolce&Gabbana a proposé une gamme de vêtements élégants pour chaque scénario, démontrant ainsi son expertise en matière de design. Les vêtements ont un attrait sans effort qui explique pourquoi tant de gens sont attirés par la marque.
S’éloignant de l’accent mis ces dernières saisons sur le tailleur structuré, les créateurs ont puisé leur inspiration dans la « Dolce Vita » des années 1960, alliant sophistication et décontraction. L’influence de Marcello Mastroianni, le latin lover par excellence, était palpable. La collection a embrassé l’élégance classique, même dans ses propositions les plus décontractées. Les premiers looks présentaient des vêtements de jour superposés et décontractés en denim doux et délavé. Ces pièces pratiques ont été rehaussées d’une touche luxueuse avec des manteaux volumineux en fausse fourrure et des bordures en fourrure pelucheuse. L’accent mis sur le prestige s’est poursuivi dans les tenues plus habillées, avec des costumes en tweed et des manteaux minces et souples, à la fois confortables et impeccablement taillés.
Le style est délibérément minimal, évitant les fioritures inutiles. Des contrastes occasionnels, tels qu’un blazer à double boutonnage pailleté violet foncé porté avec un pantalon cargo et des baskets, ont apporté un intérêt visuel. Cette combinaison particulière semblait anticiper le style de la saison des récompenses. Le blazer a également servi de passerelle vers le grand final de la collection sur le tapis rouge.
Dolce&Gabbana sont connus pour leurs talents de tailleurs. Le défilé s’est achevé sur une série de smokings noirs qui illustrent un tailleur glamour rappelant les années 1940. Ils comprenaient des pantalons au drapé fluide, des vestes à double boutonnage avec de larges revers en satin et des écharpes élégamment nouées. Des broches en strass étincelantes ornaient les revers, les tailles ou remplaçaient les boutons, ajoutant une touche d’éclat. Des célébrités telles que Lucien Laviscount, Rocco Ritchie, James McAvoy, Jung Hae-in et Levi Dylan figuraient au premier rang, démontrant ainsi l’attrait de la collection. La présentation a exploré la dynamique entre la célébrité et le regard du public, en proposant des vêtements élégants pour une variété d’occasions. Elle a démontré la compréhension des créateurs de la culture moderne et leur capacité à la traduire en une mode désirable. Ce ne étaient pas de simples articles vestimentaires, mais plutôt un reflet de l’époque. Ils n’ont pas seulement présenté une ligne de vêtements, mais une vision cohérente. L’exécution était superbe, la confection impeccable et le message clair. La collection a été un succès à tous points de vue. Les créateurs ont une fois de plus prouvé qu’ils étaient à l’avant-garde de la mode masculine. C’est une collection dont on parlera pendant des saisons. Ce fut un véritable spectacle de style et de substance.