L’influence de Kobe Bryant sur les chaussures de basket-ball continue de façonner l’industrie des décennies après le lancement de sa première basket signature. À l’approche du All-Star Weekend, adidas a dévoilé la adidas Crazy 2 « All-Star », une réédition de l’un des modèles les plus emblématiques de Bryant. Initialement lancée pendant son contrat avec la marque allemande, la chaussure revient sous la marque « Crazy », un clin d’œil à l’époque précédant le passage de Bryant chez Nike.

L’adidas Crazy 2 « All-Star » reprend les couleurs blanc, jaune et noir de l’original de 2002, restant fidèle à l’esthétique polarisante qui a divisé les amateurs de baskets. S’inspirant des courbes épurées et futuristes de l’Audi TT, la chaussure présente une tige moulée et une construction sans couture. Son design avant-gardiste pour l’époque s’éloignait audacieusement des baskets de basket-ball traditionnelles, suscitant à la fois admiration et critiques. Bryant lui-même aurait détesté le modèle, un sentiment qui a alimenté les rumeurs sur son départ éventuel d’Adidas et sa transition vers Nike.
Cette réédition n’est pas seulement une question de nostalgie ; c’est aussi une stratégie sur un marché avide de l’héritage de Bryant. Le récent lancement de la marque Kobe par Nike souligne la demande persistante pour son style emblématique. adidas, quant à elle, puise dans ses archives et réinvente des silhouettes du début des années 2000 comme la Crazy 2 pour susciter l’enthousiasme des collectionneurs. L’édition « All-Star » (code de style : JI0337) est proposée dans un coloris « Silver Metallic » au prix de 160 $.

Alors que la adidas Crazy 2 avait du mal à séduire Bryant, elle a connu une renommée inattendue ailleurs. LeBron James a porté la version avec le drapeau américain lors d’un match de lycée très médiatisé contre Carmelo Anthony, consolidant ainsi la place de la chaussure dans la tradition des baskets. Son profil bas et ses motifs monochromes sont devenus des emblèmes de l’expérimentation du design au début des années 2000.



