La collection Printemps 2026 de LEMAIRE dévoile une vision rafraîchie de l’homme contemporain. Sarah-Linh Tran et Christophe Lemaire signent ici une proposition vestimentaire qui puise dans l’énergie post-sieste, celle qui suit la torpeur estivale pour révéler un homme plus sensuel et conscient de lui-même.
« Nous ressentons qu’aujourd’hui plus que jamais, nous devons être éveillés et verticaux », confie Christophe Lemaire en coulisses. Cette philosophie traverse chaque pièce de la collection, portée par les percussions envoûtantes de Valentina Magaletti et Zongamin qui accompagnent le défilé d’un rythme déterminé.

L’homme LEMAIRE printemps 2026 cultive une spiritualité nouvelle, presque hippie dans son approche. Les créateurs évoquent ces « New Age guys » en quête de sens, matérialisés par des détails subtils : les fourchettes gua sha portées en pendentifs transforment le massage facial en accessoire de mode, tandis que les superpositions de jerseys longs sous des chemises à manches longues suggèrent une décontraction assumée.
Pour la première fois, la maison parisienne ose la dentelle et dévoile davantage de jambes masculines. Les culottes soyeuses réinventent le pantalon bouffant avec une sensualité inédite, tandis qu’une jupe en cuir froissé portée avec un blazer repousse les codes traditionnels. Cette audace vestimentaire s’accompagne d’une palette chromatique enrichie : bleu grisâtre délicat, rose sombre, cramoisi profond et le rouge coquelicot d’un sac unique.

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Les créateurs puisent leur inspiration aux quatre coins du monde. L’áo dài vietnamien traditionnel dialogue avec les jupes des minorités Miao chinoises, tandis que l’Ouest américain inspire les chemises cloutées et les cravates bolo. Cette géographie vestimentaire témoigne d’une vision globalisée de l’élégance masculine contemporaine.

L’ADN LEMAIRE demeure intact : les blousons en cuir, le denim droit et les pantalons évasés aux accents seventies britanniques conservent leur place de choix. Les culottes courtes façon sarouel, déclinées en soie fluide ou en cuir beurre, sont la nouveauté phare de cette saison.
Les costumes légers aux manches courbes, taillés dans des laines estivales qui épousent naturellement les mouvements, incarnent cette recherche d’aisance sans compromis sur l’élégance. Les transparences et les textures fluides accompagnent cette libération du corps masculin, loin de toute poésie vaporeuse.
Le défilé mise sur un casting admirablement représentatif, où hommes et femmes évoluent avec assurance. L’image marquante d’un couple en tenues denim quasi identiques, avec des cravates bolo assorties, symbolise l’énergie collective que recherchent les créateurs.