Quand les jeux nous écoutent sans parler

Les jeux détectent discrètement nos émotions (frustration, fatigue) grâce à nos interactions (rythme, erreurs, comportements). Ils adaptent alors le niveau de difficulté ou proposent une expérience différente pour nous retenir et offrir une expérience plus fluide et bienveillante, suscitant un débat sur la nature du défi.

Par
La Rédaction E.H
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5 Minutes de lecture
© Photo : BiancoBlue (Depositphotos)

C’est étrange de penser que les jeux peut sentir nos émotions. Qu’on est frustré, tendu ou fatigué. Et pourtant, c’est bien ce qui se passe. On lance une partie, on rate trois fois, et soudain, le niveau devient plus facile. Plus indulgent. Pas toujours, bien sûr. Mais assez souvent pour qu’on s’en rende compte.

Même sur des plateformes comme Cazeus, on le remarque. Pas besoin de webcam ni de capteur. Notre manière de cliquer, de rester ou de partir suffit. L’interface adapte ce qu’elle montre, propose autre chose, change de ton presque discrètement. Et on se dit : « Tiens, ce n’est pas un hasard. »

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Lire sans poser de questions

Les jeux ne nous demandent pas si nous sommes tristes. Ils le devinent. Ou plutôt, ils observent. Si l’on abandonne vite, si l’on perd patience, si l’on relance encore et encore, cela en dit long. Et les bons systèmes le comprennent. Ou font semblant de comprendre, ce qui est déjà pas mal.

En un sens, c’est comme un ami silencieux. Il ne pose pas de questions. Il regarde. Et il s’adapte.

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Voici ce que les interfaces peuvent détecter (même sans émotion visible) :

  • la fréquence des erreurs ;
  • hésitation dans les mouvements ;
  • des changements de rythme ou d’intensité ;
  • des comportements inhabituels (quitter plus tôt, revenir plus tard).

Et cela suffit souvent à adapter l’expérience

Pourquoi ce besoin d’émotion ?
Parce que le jeu ne veut pas perdre le joueur. Si on se sent ignoré, on s’en va. Et si le jeu sent qu’on est en colère et qu’il insiste, on éteint tout. Alors, il apprend à calmer le jeu. À réconforter. Parfois, sans même qu’on s’en rende compte.

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Des systèmes qui apprennent avec nous

Nous ne sommes pas face à des intelligences magiques.
Des systèmes qui comparent, testent, réagissent. Cazeus le fait aussi, dans un autre registre. Pas pour nous consoler, non. Mais pour éviter qu’on décroche.
C’est là que l’émotion devient interface.
Parce qu’on ne parle pas. On agit. Et c’est cette action qui devient langage.

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Ce que ça change quand on joue

Avant, un jeu était figé. Un niveau était dur, point. Aujourd’hui, il est dur… sauf si on galère. Il s’adoucit. Il laisse passer. Et ça frustre certains. On veut des défis.
Mais pour d’autres, c’est un soulagement. Pas besoin de se battre. Juste vivre un moment fluide, sans pression.

Ce que les interfaces adaptatives peuvent améliorer

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  • la satisfaction (moins de frustration injuste) ;
  • la rétention (on reste plus longtemps) ;
  • la satisfaction (moins de frustration injuste) ;
  • la confiance (le jeu devient un partenaire, pas un juge) ;
  • le confort (on joue selon son humeur du jour).

Et ce n’est pas rien

Mais est-ce vraiment ce que l’on veut ?
Le débat est ouvert. Certains disent que l’on perd l’essence du jeu. Ils disent que si tout devient trop facile, il n’y a plus de sens. D’autres estiment qu’il s’agit simplement d’une nouvelle manière de jouer. Moins brutale. Plus douce.
Et dans un monde où les émotions sont souvent étouffées et où le stress est permanent, peut-être que cela fait du bien.

Vers une sensibilité numérique ?

Ce qu’on voit là, c’est une forme de sensibilité. Pas humaine, non. Mais présente. Le jeu ne ressent rien. Il capte. Il s’adapte. Il se plie. Et c’est déjà beaucoup.
Des espaces comme Cazeus vont encore plus loin. Ils proposent, sans insister. Ils changent de rythme. Ils comprennent le silence. Ce n’est pas thérapeutique. Mais c’est attentionné.

Jouer avec, pas contre

On veut être accompagné. Et si le jeu reflète notre humeur, c’est peut-être une manière de mieux vivre l’expérience. Moins de violence, plus de nuance.

En jouant avec cette logique, Cazeus ne cherche pas à nous analyser. Il cherche juste à garder le lien. À ne pas casser le rythme. Et au fond, c’est déjà une forme de lecture émotionnelle.

Le vrai progrès, ce n’est pas que la machine pleure avec nous. C’est qu’elle sache quand se taire. Quand être douce. Quand nous laisser juste respirer.

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