Le 23 janvier 2021 marque une grande date pour Arturo Obegero. En effet, ce jour-là, le designer espagnol faisait ses premiers pas, en pleine pandémie, sur le calendrier officiel de Paris Fashion Week, lui qui a lancé son label tout juste trois ans auparavant.
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Mais le COVID-19 est passé par là, mettant son début d’aventure en pause. C’est dire que le jeune créateur se trépignait pour un retour à la normale. Ce retour est finalement arrivé qu’il en célèbre dans sa collection “EUPHORIA”.
“EUPHORIA” est l’expression des espoirs du designer pour l’avenir. C’est une célébration de la vie.
“Après la pandémie, je veux que les gens se sentent responsabilisés et libres. Je veux que tout le monde fasse la fête avec sa famille, ses amis et ses amants. L’euphorie, c’est la convivialité et le bonheur,” a-t-il déclaré.
Passionné de la danse et du flamenco, Arturo Obegero a voulu retranscrire ce désir de se lâcher prise au rythme de la musique dans sa collection.
“J’ai grandi en admirant Pina Bausch et Antonio Gades. Leur rigueur, leur sens artistique et leur sensualité m’ont toujours inspiré.”
Son appétit pour une forme de couture exaltée et exubérante se trouve une fois de plus au cœur de la collection. Costume trois pièces à rayures Don Juan 100 % laine vierge, gilets Querelle noirs en jersey technique ou en sequins, pantalons taille haute, chemises en soie, veste Christian en crêpe noir ou gilets cintrés à col plongeant. Des pièces aux coupes suggestives, entre élégance classique et sensualité assumée, s’adressent aussi bien aux hommes qu’aux femmes, à porter de jour ou de nuit.
À noter que toute la collection est fabriquée à partir de tissus récupérés et de produits recyclés, tel le verre de mer utilisé pour confectionner le harnais Pedrero – inspiré du costume de cabaret des années 1920 – et le haut sans manches Pedrero.
“J’avais l’habitude de collectionner le verre de mer quand j’étais plus jeune. J’ai demandé aux enfants de ma ville natale de les collectionner et de me les envoyer pour que je puisse les transformer en pièces maîtresses. Je trouve assez poétique que la pollution que nous créons, en jetant des bouteilles à l’océan, nous soit restituée comme les plus beaux joyaux.”
© Photos : Arturo Obegero