Sur le parquet de la Bourse de New York, Demna Gvasalia élargit la garde-robe de luxe de BALENCIAGA, notamment avec une collaboration avec l’équipementier allemand adidas.
C’était un dimanche plutôt tranquille à Wall Street où le tumulte incessant de la Bourse de New York a été remplacé par le brouhaha des photographes et où quelques unes des plus puissantes figures du showbiz mondial, comme par Pharrell Williams, Ye, Chloe Sevigny et son nouveau mari Siniša Mačković, Megan Thee Stallion, Frank Ocean, A$AP Nast, Orville Peck, Offset ou encore le maire de la ville, Eric Adams, ont pris la place de ses traders.
Tout ce beau monde a investi le cœur de la place financière mondiale pour assister à la collection Resort 2023 de BALENCIAGA.
L’obsession de l’argent, le monstrueux capitalisme, la récession imminente…, Demna Gvasalia a utilisé la mode pour refléter un monde terrifiant dans lequel nous vivons.
“Nous devons déclencher l’émotion”, a-t-il déclaré à Vogue. “Nous vivons dans un monde terrifiant, et je pense que la mode en est le reflet… Je pense que c’était assez urgent, un show assez urgent.”
Son show pour BALENCIAGA est divisé en plusieurs parties, canalisant plusieurs tendances dans la même collection, et tout en jouant sur sa base streetwear. Ainsi, une partie de la collection a été inspirée par la relance de la collection couture de la marque, avec une garde-robe classique inspirée des années 80 que Demna a décrite comme des “vêtements classiques haut de gamme”. Des costumes et des pardessus ont alors été coupés dans la forme surdimensionnée à épaules tombantes, devenue signature de Demna Gvasalia.
À cette occasion, Demna a également dévoilé sa collaboration avec adidas. Les looks, inspirés du style de la fin des années 90 et du début des années 2000, subvertissent et réinterprètent le code signature de la marque aux trois bandes. Des survêtements, des t-shirts à profusion, des pantacourts, des chaussettes, des sneakers…, tous arborant les rayures emblématiques d’adidas, un logo trèfle modifié ou le nom BALENCIAGA écrit à l’envers et accompagné des fameuses trois bandes.