Joe Locke, la jeune star de 19 ans originaire de l’île de Man, incarne à coup sûr l’essence du passage à l’âge adulte, non seulement pour son rôle charismatique de Charlie Spring dans le film à succès « Heartstopper« , mais aussi dans la fresque de sa propre vie.
Confortablement installé dans son nouvel espace de vie, Locke n’a pas perdu l’excitation authentique et l’émerveillement de l’enfant, même après son ascension fulgurante vers la célébrité. Sur le ton de la plaisanterie, il déclare : « Je me sens comme un vrai adulte aujourd’hui« , se remémorant peut-être la myriade d’ajustements qu’il a dû faire dans sa vie en si peu de temps.
« Heartstopper« , le petit bijou de Netflix, se dresse comme un phare d’espoir et d’optimisme dans le récit LGBTQ+. L’interprétation de Charlie, un jeune étudiant gay qui navigue entre l’amour, la vie et le lycée, par Locke, trouve un écho auprès de millions de personnes. Adaptée du roman graphique d’Alice Oseman créé sur Tumblr, la série est rapidement devenue incontournable, enregistrant 53 millions d’heures de diffusion au cours du premier mois et un nombre stupéfiant de 10 milliards de vues sur son hashtag emblématique.
Mais la célébrité, comme on dit, est une épée à double tranchant. Le passage de Locke d’un lycéen ordinaire à un visage reconnu par tous, presque du jour au lendemain, a été un changement de paradigme. Réfléchissant à la frénésie qui a suivi la sortie de l’émission, Locke déclare : “Toute ma vie a changé comme ça. C’était une expérience très étrange mais étonnante.”
La tentative de Locke de revenir à la vie normale du lycée après le succès de l’émission est à la fois humoristique et humiliante. Avec le décalage horaire, la fatigue et l’exaltation qui s’entrechoquent, il reconnaît l’incapacité initiale de refuser des offres, d’assister à des événements et d’être enveloppé par le charme de la nouvelle célébrité. Mais la sagesse s’est rapidement imposée à ce jeune acteur. Aujourd’hui, il a appris l’art précieux de garder les pieds sur terre dans le tourbillon de la célébrité.
Les théories des fans, les spéculations et la pression pour être à la hauteur des attentes colossales font désormais partie de la vie de Locke. Pourtant, avec une sagesse qui dépasse son âge, il confie : “L’une des choses les plus importantes que j’ai apprises, c’est qu’on ne peut jamais tout faire correctement.” Un sentiment qui résonne chez les artistes du monde entier, l’humilité de Locke transparaît, reconnaissant le défi que représente le fait de se détacher de son investissement personnel dans un rôle, surtout s’il s’agit d’un rôle qui nous tient à cœur comme celui de Charlie.
La deuxième saison de “Heartstopper” promet d’approfondir des thèmes pertinents et essentiels. La représentation nuancée des troubles de l’alimentation et de la santé mentale promet d’ajouter une nouvelle couche à la tapisserie déjà riche de la série. Locke, toujours passionné par son métier, parle chaleureusement de sa co-vedette Kit Connor, soulignant leur lien, à la fois à l’écran et hors de l’écran.
Au cours d’un voyage nostalgique dans le passé, Joe Locke se souvient de son premier essai en tant qu’acteur. Sur la scène d’un théâtre à l’âge de 10 ans, il a joué le père de Lord Farquaad dans la comédie musicale Shrek, même s’il n’avait qu’une seule réplique. Mais les rêves ont une façon de se réaliser, surtout pour ceux qui ont du cran et de la passion. Le prochain rôle de Joe Locke dans le spin-off de Marvel’s WandaVision, “Agatha : Coven of Chaos”, le fait bouillir d’excitation à peine dissimulée. Tournant aux côtés de stars comme Patti LuPone, Kathryn Hahn et la toujours divertissante Aubrey Plaza, le parcours de Locke n’est rien de moins qu’un conte de fées.
Les aventures de Locke lors du tournage de la saison 2 de “Heartstopper” à Paris semblent tout droit sorties d’une expérience cinématographique – des prises de vue frénétiques sur des sites emblématiques et des moments inoubliables avec une Olivia Colman impeccable, qui orne l’écran en tant que mère de Connor à l’écran.
Cependant, la célébrité apporte son lot de défis. L’invasion de la vie privée, les messages incessants des fans et la surveillance involontaire de son entourage proche sont devenus accablants pour Locke après la diffusion de la première saison de la série. Avec grâce, il a surmonté ces difficultés, traçant des limites pour protéger son espace personnel tout en appréciant l’immense soutien dont il bénéficie.
Alors que notre voyage avec Locke s’achève, un parfum de futures saisons potentielles de “Heartstopper” se profile à l’horizon. Locke nous laisse avec une allusion énigmatique et enjouée : “Qui sait, nous pourrions avoir quatre, cinq, six, sept saisons jusqu’à ce que Nick et Charlie aient des enfants”, ce qui ouvre la voie à des possibilités infinies.
Assister à la transformation de Joe Locke, d’une scène de l’île de Man à la scène mondiale, c’est voir l’incarnation des rêves, de la détermination et du destin entremêlés. On ne peut s’empêcher d’attendre avec impatience de voir l’éclat que ce jeune acteur est destiné à apporter sur nos écrans.
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