Le rappeur italien Blanco, qui arbore le summum de la mode, se montre inflexible dans son interview pour le magazine VMAN, capturé à la perfection par les yeux de Steven Klein. Le lien de Blanco avec la mode, ses racines italiennes et son ascension fulgurante dans la musique forment une histoire complexe qui s’étend de ses humbles débuts sur SoundCloud à la reconnaissance internationale.
Peu d’artistes parviennent à dégager le charisme puissant de Blanco. Quand on le voit porter les créations audacieuses de Dolce & Gabbana, c’est évident : le trench-coat surdimensionné, le shearling en daim luxueux et ces pantalons en laine parfaitement taillés, le tout associé à un crop top embelli qui crie l’audace. Ce mélange audacieux, grâce au style de Gro Curtis, met en évidence le style personnel de Blanco et son approche intrépide de la mode.
Dès ses débuts, Blanco, né Riccardo Fabbriconi, a fait preuve d’une audace semblable à son sens de la mode. Le lancement de son EP, “Quarantine Paranoid”, sur SoundCloud, a montré qu’il ne s’agissait pas d’un simple rappeur, mais d’un artiste mélangeant les genres. Une fusion qui n’était ni entièrement punk ni purement hip-hop, mais quelque chose d’intermédiaire qui semblait toucher une corde sensible chez une génération qui ne voulait plus être confinée par des étiquettes. Il n’est donc pas étonnant que des géants comme Universal Music Group et Island Records l’aient remarqué et l’aient propulsé au zénith de la musique italienne.
Ses titres, tels que “Belladonna (Adieu)” et “Notti in bianco”, n’ont pas seulement fait des vagues, ils ont provoqué des tsunamis. À l’âge où la plupart des artistes trouvent leurs marques, Blanco, qui n’a que 20 ans, peut se targuer d’avoir un album et des singles de platine. Un témoignage non seulement de son talent, mais aussi d’une génération qui voit et récompense le talent authentique et la passion brute.
Le soutien indéfectible de ses fans italiens n’est pas un simple coup de chance. Il symbolise le lien qui unit Blanco à son héritage italien. Ce lien s’est manifesté de manière éclatante lorsque deux des créateurs les plus emblématiques d’Italie, Domenico Dolce et Stefano Gabbana, ont décidé de collaborer avec Blanco. Plus qu’une simple séance photo, leur collaboration a été une célébration de la culture, de l’artisanat et de l’art italiens. Les pensées profondes de Blanco sur le fait que le style est “l’essence de la personnalité” s’alignent sur la vision de Dolce & Gabbana de mélanger la tradition avec le design contemporain.
Cependant, le succès et la célébrité s’accompagnent inévitablement d’un voyage d’exploration de soi. La discussion franche de Blanco avec les stylistes dévoile les pensées, les ambitions et les craintes d’un jeune artiste. Il parle de style, de remise en question des normes et de recherche d’authenticité, même lorsqu’il s’agit de mode avant-gardiste. Qu’il s’agisse d’une collection spéciale à venir ou de son inspiration pour les icônes de la musique italienne, la conversation permet de plonger plus profondément dans l’univers de Blanco.
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© Lire l’interview en entier sur VMAN
Photographe : Steven Klein
Styliste : Gro Curtis
Maquillage : Kabuki (Kabuki Magic)
Coiffure : Ward Stegerhoek (Home Agency)
Manucure : Gina Edwards (SEE Management)
Conception du décor : Stefan Beckman (Exposure NY)
Producteur exécutif : Dana Brockman (ViewFinders)
Directeur de production : Frank DeCaro (ViewFinders)
Technicien numérique : Nick Barr
Directeur de l’éclairage : Dean Dodos
Assistants photo : Dylan Garcia, Bryan Tormey, Sam Dole, Roman Caesar
Assistante styliste : Emma Oleck, Carson Stannard
Assistant coiffeur : Brian Casey
Assistants scénographes : Nic Der, Syavash Jefferson
Assistants de production : Mclean Haws, Xabi Macauley
Lieu de tournage : 3 Dollar bill
