Les Jeux Olympiques et le Memorial Sports Coliseum de Los Angeles, servi de décor, ont été les premières sources d’inspiration de Thom Browne pour sa collection Printemps/Été 2021 basée sur le sport et présentée en octobre dernier.
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Quelques mois plus tard, le thème de sport est de nouveau au rendez-vous de la collection Automne/Hiver 2021-2022 du designer américain, avec cette fois pour vedette Lindsey Vonn, première championne de ski olympique aux États-Unis.
Browne a choisi la reine des courses alpines comme protagoniste dans l’un des meilleurs films de mode de la saison, un écrin de 10 minutes d’un conte de fée en noir et blanc qui évoquait l’intimité de “The Grand Budapest Hotel” de Wes Anderson et la sentimentalité du “Magicien d’Oz” de Victor Fleming, le tout dans un esthétique purement Thom Browne.
Réalisée par Carissa Gallo et tournée à Solitude Mountain à l’extérieur de Park City, Utah, la vidéo montre d’emblée la championne vêtue d’une robe matelassée à épaules dénudées et de vêtements de sport fusionnant un demi-tuxedo.
Et au fil des minutes qui passent, on découvrira que Thom Browne renouvelle ici son affection pour le mélange des codes du genre et sa prédilection de s’amuser avec les conventions des costumes. Les femmes revêtent alors des silhouettes masculines, les hommes des silhouettes féminines, tandis que le sportswear rencontre le vestiaire formel dans une volonté manifeste de briser les frontières et en prendre le contrepied.
Il mélange et assortit des pièces de couture classiques: bustier-rencontre-smokings, pardessus jumelés à des jupes, et des éléments de corseterie partout. Il joue avec le déséquilibre et la déconstruction, notamment sur les drapés asymétriques des robes, les différences de longueurs et de volumes, faisant souffler un vent de nouveauté à son label fondé il y a maintenant vingt ans, tout en conservant tout au long de la collection la même base : la chemise blanche à nœud papillon noir. Les pièces expérimentent des formes et des détails volumineux dans une série de tricots, de tissages, de nylon, de tweed et de délicates broderies.
Ici, la personnalité et l’expression de soi priment sur les vêtements qui, d’ailleurs, restent sans genre non conformes aux barrières comme la grandeur de l’esprit humain à nu dans le fantasme d’hiver en noir et blanc de Browne.
© Thom Browne