Avec cette exceptionnelle Tambour Bushido Automata, Louis Vuitton enrichit sa collection horlogère et rend hommage à la culture japonaise des samouraïs. Cette création audacieuse marque une nouvelle étape dans l’aventure horlogère de la maison parisienne. Après les modèles Carpe Diem et Opera Automata, cette troisième création à automates nous transporte au Japon et explore l’univers fascinant des guerriers d’élite nippons.

La Tambour Bushido Automata se distingue par son mécanisme sophistiqué qui propose un spectacle visuel hypnotique. Le calibre LV 525 à remontage manuel, déjà récompensé par le Prix de l’Audace au Grand Prix d’Horlogerie de Genève pour la Carpe Diem, anime cinq séquences qui révèlent l’heure à la demande par le changement d’expression d’un masque de samouraï.
« Animer un masque de samouraï de manière réaliste représentait un défi considérable », expliquent les maîtres horlogers Michel Navas et Enrico Barbasini de La Fabrique du Temps Louis Vuitton.
Le fonctionnement de cette pièce exceptionnelle illustre parfaitement la virtuosité technique déployée. Une simple pression sur le poussoir déclenche l’animation de seize secondes. Un yokai, créature surnaturelle du folklore japonais, glisse latéralement pour dévoiler l’heure sautante inscrite sur l’avant du casque du guerrier. Simultanément, un katana stylisé indique les minutes rétrogrades.
La séquence se poursuit avec une transformation progressive du visage du samouraï. Son expression sereine laisse place à une détermination farouche. Son regard se durcit tandis que l’œil gauche, initialement orné d’une fleur de Monogram de Louis Vuitton, se transforme pour révéler des pétales aux extrémités pointues. Sa bouche s’ouvre ensuite, révélant le mot « Bushido » en caractères japonais rouge vif entre deux rangées de dents en nacre façonnées à la main.

Le fond du cadran regorge également de détails minutieux. Un soleil rouge placé au-dessus du mont Fuji indique l’état de la réserve de marche de cent heures par sa position.
« Notre ambition était de capturer l’esprit du code samouraï à travers un spectacle horloger allégorique célébrant la culture, l’histoire et les arts japonais », souligne un représentant de la maison.
La réalisation de cette montre a mobilisé les talents exceptionnels des artisans de La Fabrique des Arts, l’atelier spécialisé de La Fabrique du Temps Louis Vuitton. Le maître graveur Dick Steenman a sculpté le kabuto (casque traditionnel) en or rose, chauffé à haute température jusqu’à ce qu’une fine couche de calamine se forme à sa surface, puis retravaillé à la main pour créer un magnifique effet de clair-obscur.

Le menpo (masque facial) du samouraï a été méticuleusement gravé dans de l’or blanc selon la technique du bas-relief. Le yokai, taillé dans de l’or rose et doté de rubis pour yeux, vibre d’une énergie particulière grâce à un jeu de reliefs et une perspective qui révèlent une maîtrise technique exceptionnelle.
Les artisans émailleurs ont également repoussé les limites de leur art. Le cadran, dont le fond scintillant est recouvert d’un émail paillonné, a été réalisé en superposant une couche d’émail rose ornée de feuilles d’argent, puis en appliquant deux couches d’émail translucide pour obtenir un effet doré. Les reliefs du mont Fuji ont été créés en cloisonné, avec un fil d’or formant des alvéoles destinées à recevoir l’émail blanc représentant la neige.

« La maîtrise des couleurs est un aspect fondamental de notre travail sur cette pièce », confie l’un des artisans émailleurs. « Le masque du samouraï a nécessité deux couches d’émail rouge, l’une des teintes les plus difficiles à travailler. Des années d’expérience sont nécessaires pour parvenir à la nuance souhaitée tout en mettant en lumière la finesse du ciselage. »
Une innovation majeure apparaît sur cette Tambour : pour la première fois dans la collection horlogère de Louis Vuitton, le boîtier et la lunette sont entièrement gravés et émaillés. Un samouraï à cheval parcourant le Japon orne le fond de l’objet, illuminé par le coucher de soleil sur le mont Fuji. Après le martelage de centaines de points minuscules, une couche d’émail rouge translucide a été appliquée, puis chauffée à haute température, créant un effet grainé remarquable. Cette opération délicate a nécessité deux cents heures de travail.

Les caractéristiques techniques de cette montre impressionnent autant que son esthétique. Le calibre LV 525 compte 426 composants, dont l’assemblage a demandé 180 heures de travail. Il offre une réserve de marche de 100 heures et bat à une fréquence de 21 600 alternances par heure. Le boîtier en or rose 18 carats mesure 46,8 mm de diamètre pour 14,4 mm d’épaisseur. La couronne et le poussoir, également en or rose, sont sculptés à la main et le poussoir est serti de deux rubis.
« L’assemblage du mouvement représente un travail considérable qui nécessite patience et précision », explique un horloger de La Fabrique du Temps. « La complexité du mécanisme à automates exige une attention particulière pour garantir le bon fonctionnement de toutes les animations. »

Le bracelet en veau rouge vient parachever cette création, fixé par une boucle double déployante en or rose 18 carats. La montre est étanche jusqu’à 30 mètres.
La Tambour Bushido Automata incarne la vision audacieuse de Louis Vuitton dans le domaine de la haute horlogerie. Elle allie innovation technique et savoir-faire artisanal d’exception pour créer une pièce unique qui transcende sa fonction première.
« Cette montre symbolise notre engagement envers l’excellence horlogère et notre quête incessante de créativité », conclut un porte-parole de Louis Vuitton.