La nouvelle campagne Printemps/Été 2025 de Calvin Klein vient de dévoiler son visage — et son corps — le plus audacieux. Bad Bunny, l’artiste portoricain aux multiples facettes, s’affiche en tenue minimaliste pour une série de clichés signés Mario Sorrenti. Entre musique, culture et mode, cette collaboration s’impose comme un hommage à l’authenticité, pierre angulaire de l’année 2025 pour le chanteur.

Calvin Klein a toujours su capturer l’essence de ses muses. Avec Bad Bunny, la marque explore une simplicité assumée. Les photographies en noir et blanc présentent l’artiste vêtu uniquement des nouveaux boxers Icon Cotton Stretch, une pièce redessinée pour allier confort et élégance. La bande-ventre Infinity Bond, sans couture, et le renfort anatomique soulignent une silhouette travaillée avec rigueur. « J’ai suivi un régime strict et des entraînements intensifs pour être au top », confie-t-il à GQ. Un effort récompensé par des images où la sensualité le dispute à la sobriété.
Tournée sur son île natale, la campagne puise dans l’héritage culturel de Bad Bunny. Le clip accompagnant les visuels, synchronisé sur son titre EoO, transforme l’exercice publicitaire en manifeste artistique. « C’était vital pour moi d’intégrer ma musique et mes racines », explique-t-il. Un choix cohérent avec son dernier album, Debí Tirar Más Fotos, où les rythmes traditionnels portoricains dialoguent avec des textes introspectifs. La fusion entre projet personnel et engagement commercial atteint ici son paroxysme.
En s’associant à Bad Bunny, la griffe américaine renoue avec son ADN : propulser des figures pop culturelles au statut d’icônes intemporelles. De Mark Wahlberg à Jeremy Allen White, chaque campagne marque une époque. Celle-ci cristallise l’évolution stylistique de Benito, passé du streetwear tape-à-l’œil à une esthétique épurée. « Chaque album a défini un chapitre de mon style. Là, je voulais du dépouillement, quelque chose de vrai », analyse-t-il. Les clichés de Sorrenti, maître des contrastes sensuels, capturent cette maturité nouvelle.
2025 s’annonce comme l’année Bad Bunny. Entre sa résidence à guichets fermés au Coliseo de Porto Rico, ses collaborations avec adidas et même un passage remarqué au Super Bowl, l’artiste multiplie les projets sans perdre en cohérence. La campagne Calvin Klein s’inscrit dans cette dynamique, offrant un contrepoint minimaliste à ses autres entreprises. « Après le tournage, je me suis précipité pour manger des croquetas au fromage et du riz croustillant au thon », raconte-t-il, rappelant que derrière l’image se cache un homme attaché aux plaisirs simples.
Loin des poses figées, Bad Bunny apporte une énergie brute au concept de déshabillé masculin. Ses tatouages, son regard direct et sa posture décontractée brisent les codes habituels des campagnes de sous-vêtements. « Pour moi, la mode est un prolongement de ce que je suis sur scène : sans filtre », déclare-t-il. Cette approche séduit autant les fans que les critiques, qui y voient un jalon de sa métamorphose en symbole générationnel.






