Dans un mini-film tourné à l’Hôtel de la Païva, un hôtel particulier parisien appartenant autrefois à la marquise de Païva, à deux pas de la plus belle avenue du monde, les Champs-Élysées, recréant l’ambiance d’une after party des années 60-70, Charaf Tajer présente pour son label Casablanca sa nouvelle collection colorée, inspirée par l’insouciance et l’opulence des plus belles années de la French Riviera.
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Intitulé “Grand Prix”, en référence au Grand Prix de Monaco dont la fête est censée se dérouler à Monaco, en marge de la course automobile, sa collection fait clairement référence à l’univers du jeu – jeu de course d’automobile ou jeux de casino.
Chez les hommes, certaines des quatre enseignes des cartes à jouer se déclinent à travers imprimés et détails comme les carreaux deviennent des losanges contrastés sur une chemise ou sur un ensemble de jogging à col polo et boutonné ou prennent un vert éclatant pour habiller un manteau en fausse fourrure blanche. D’autres éléments font de jolis clins d’oeil aux imprimés signature de la marque ou à l’univers du F1, tels le lièvre courant, emblème de l’équipe de course fictive Casa, ou le paquet de cigarettes Marlboro, sponsor de longue date de la F1, revisité avec le logo de Casablanca.
Du rose poudré au jaune poussin, en passant par le bleu ciel, le rouge vif et le vert pomme ou vert sapin, Charaf Tajer ne lésine pas ni sur les couleurs, ni sur les nombreux motifs graphiques peints à la main ou sur les silhouettes kitsch (cols pelle à tarte, lunettes XXL, perles, chemisiers plissés) pour faire revivre l’esprit des sixties.
© Casablanca