Le cycle d’une maison de couture ressemble beaucoup au cycle de la mode elle-même : un état constant de régénération et de rajeunissement. Comme dans la littérature, l’imagerie et les thèmes, le passé est toujours présent dans le présent et le futur, et DIOR n’est pas différent. Dans la dernière collection, la directrice artistique de DIOR Men, Kim Jones, a cherché à explorer la régénération de la maison après la mort de Christian Dior et son rajeunissement sous la direction d’Yves Saint Laurent, l’héritier choisi par Dior.
La collection s’inspire de la Tamise et de la Seine, qui servent à la fois de motifs littéraires pour T.S. Eliot et d’inspiration vivante pour Kim Jones. Le flux ancien de l’histoire et de la mutabilité à travers les eaux régénératrices et rajeunissantes de ces rivières sert de métaphore au mouvement et au changement constants de la mode.
Il y a 65 ans, le 30 janvier 1958, Yves Saint Laurent présentait sa première collection pour DIOR, changeant à jamais le monde de la mode. La collection a été fortement influencée par la collection Printemps/Été 1958, avec un mélange de styles masculins et féminins et des traditions de confection britanniques rencontrant celles de la haute couture. La collection respire le mouvement, la modernité, la praticité et la facilité, avec une rationalisation de l’excès vers une fusion du formel et du décontracté.
Les silhouettes sont adoucies, courbées et malléables, tandis que les vêtements sont hybridés et transformés, avec l’aide de la personne qui les porte. Les vêtements sont tirés directement des archives, transposés et transformés pour créer un nouveau look. Le vernaculaire traditionnel des tricots est subverti par une approche sculpturale du style et du drapage, ce qui donne une collection à la fois précise et complexe, mais sans effort.
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