Le passé, présent et le futur se mêlent magiquement devant la grande pyramide de Gizeh, au Caire en Égypte, un soir d’automne. Alors que la dernière lumière disparaisse derrière la plus ancienne des Sept Merveilles du Monde, 75 silhouettes apparaissent au fur et à mesure, gravissant la pente dressée spécialement pour l’occasion – leurs écharpes en mousseline pâle et traînante et leurs capes asymétriques fouettés par le vent du désert.
75 silhouettes pour fêter le 75e anniversaire de la maison DIOR que Kim Jones, le directeur de création de la ligne DIOR Men, amène sur la terre éternelle des pharaons pour sa collection Pré-Automne 2023.
“Mon intérêt pour l’Égypte ancienne est lié aux étoiles et au ciel. J’ai cette fascination pour le monde antique et les parallèles évidents avec celui d’aujourd’hui; pour ce que nous avons hérité de cette époque et ce que nous apprenons encore du passé. Cette idée se rattache à Christian Dior à travers sa passion pour les symboles et les superstitions qui reviennent tout au long de sa vie et de son œuvre, à l’image de l’étoile. Tant dans la collection que dans le défilé, on retrouve l’idée d’être “guidé par les étoiles” et ce que cela peut impliquer à bien des égards, c’est une conversation entre deux mondes, entre le passé et l’avenir : comment l’héritage façonne le futur ou comment le futur naît du passé,” a déclaré Kim Jones.
Mais sur cette terre éternelle des pharaons, points de références aux pharaons ni à l’archéologie – contrairement à la collection de Balmain Resort 2023 d’Olivier Rousteing – Jones a préféré diriger ses inspirations vers les étoiles et l’astrologie, en référence à la passion du fondateur de la maison pour l’astrologie. “Vraiment, je regardais deux choses. Les anciens Égyptiens étaient obsédés par l’astronomie, et Monsieur Dior était obsédé par les étoiles et l’astrologie. Et, quand je vais dans le désert, je regarde le ciel”, a expliqué Jones.
À partir de là, Jones a incorporé dans ses silhouettes des clins d’œil au roman “Dune” de Frank Herbert, notamment au projet avorté de son adaptation à l’écran par le réalisateur culte Alejandro Jodorowsky au milieu des années 1970. Ainsi, les silhouettes jouent un équilibre parfait entre confort et opulence, avec des panneaux amovibles jusqu’aux genoux ou à mi-mollet associés à des pantalons ajustés amples dans des tons neutres; avec des vestes vaporeuses avec des capuchons de protection et et des manteaux trapèze gonflés; avec des demi-kils en laine inspirés de la jupe plissée en biais d’une robe des années 50 nommée justement “Bonne Fortune”; ou avec des bottes du désert avec des protège-pieds imprimés en 3D, créées en collaboration avec la NASA.
Et pour les indispensables accessoires, Jones a revisité les codes du cannage et du fameux motif CD Diamond dans un mélange de procédés et de matières novatrices, avec des panneaux en néoprène ou en injectant un métal anodisé dans les finitions.
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© DIOR
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