Avec cette collection Croisière 2026, Ferrari confirme que la maison de Maranello ne se contente plus de faire rêver sur les circuits. Rocco Iannone, directeur créatif de la marque au cheval cabré, puise son inspiration dans les archives photographiques de l’officina Ferrari pour proposer une réinterprétation des codes du vestiaire contemporain.

À l’inverse des maisons de couture traditionnelles qui s’appuient sur leurs ateliers séculaires, Ferrari mise sur son officina légendaire. Cet espace mythique où naissent les bolides de rêve devient le laboratoire créatif du directeur artistique. Les clichés d’époque montrant ingénieurs, ouvriers et clients VIP gravitant autour des mécaniques d’exception nourrissent sa vision d’une mode masculine qui célèbre l’excellence artisanale.
« Notre lieu d’élection où les choses prennent forme et où la créativité devient tangible », explique le créateur en évoquant cet univers si particulier. Cette approche singulière permet à Ferrari de proposer une alternative crédible aux codes établis du luxe masculin.
Le vestiaire masculin de cette collection Croisière 2026 articule habilement pièces structurées et références industrielles. Les vestes zippées et les blousons taillés dans des toiles enduites aux effets huileux côtoient des pièces en denim traité à l’acide. Le nylon teinté à froid confère aux silhouettes une dimension picturale inattendue.
Suivez toute l’actualité d’Essential Homme sur Google Actualités, sur notre chaîne WhatsApp, ou recevoir directement dans votre boîte mail avec Feeder.
Les trench-coats en denim enduit s’imposent comme des pièces fortes, accompagnés de pièces séparées en cuir souvent rehaussées de cravates rouges Ferrari. Cette palette chromatique signature ponctue discrètement les propositions, sans jamais verser dans l’ostentation.
L’innovation matérielle est un pilier majeur de cette collection. Le Q-cycle, un tissu breveté issu du recyclage des pneus Ferrari usagés, habille mailles et costumes d’un éclat iridescent unique. Cette démarche circulaire illustre à la perfection la philosophie moderne de la marque.
Les cuirs de seconde vie récupérés des sièges automobiles trouvent une nouvelle existence dans la maroquinerie et les accessoires qui viennent accessoiriser les tenues. Cette approche responsable s’inscrit naturellement dans les préoccupations actuelles sans sacrifier l’excellence esthétique.

Les clins d’œil à l’univers automobile émaillent discrètement la collection sans jamais verser dans le pastiche. Les fermetures éclair épousent les silhouettes des voitures tandis que les épaules des blousons et vestes en cuir intègrent des spoilers miniatures rappelant ceux des monoplaces.
Le motif 7×7 check, emprunté aux combinaisons de course, orne des chemises en soie, des pièces maillées et des articles en cuir embossé. Cette signature graphique ancre visuellement la collection dans l’ADN Ferrari tout en préservant son élégance.
Les références à l’équipement des pilotes d’antan enrichissent le vocabulaire stylistique d’Iannone. Les pantalons cargo en cuir aux volumes généreux évoquent les années 1930 tandis que les pullovers superposés à col rond créent des effets de matière sophistiqués.
Le cuir est au cœur de cette proposition masculine, sous toutes ses formes. Grainé, poudré ou patiné, il se plie aux exigences de l’origami textile pour créer des vestes courtes saisissantes ou sculpter des silhouettes architecturales.
Cette collection est une preuve que Ferrari maîtrise parfaitement les codes du luxe masculin contemporain. La recherche textile pousse les limites techniques tandis que les coupes privilégient l’aisance et la modernité. Chaque pièce porte en elle l’exigence d’excellence qui caractérise la marque depuis sa création en 1947.