Inspirée par le roman L’Homme en rouge (The Man in the red coat) de l’écrivain anglais Julian Barnes, particulièrement par la scène où le médecin et chirurgien français de la Belle Époque Samuel-Jean Pozzi, pionnier de la gynécologie moderne, se rendant à Londres pour faire du shopping dans ses grands magasins, la créatrice Sud-coréenne Woo Young Mi, fondatrice du label Wooyoungmi, propose sa propre interprétation du dandy, mêlant tailoring et fonctionnalité.
- Comment la Nike Air Zoom Spiridon OG a-t-elle évolué en 25 ans ?
- OMEGA Speedmaster Pilot : une nouvelle montre pour les pilotes
- La Nike Air Max 95 « Sundial », un classique moderne
Ainsi, les références littéraires et personnalités de premier rang de la Belle Époque, tels le gynécologue français Samuel-Jean Pozzi suscité, la physicienne et chimiste polonaise Marie Curie, le peintre américain John Singer Sargent ont servi de toile de fond à Madame Woo pour créer un vestiaire dynamique et urbain aux silhouettes déconstruites et décontractées. Une “garde-robe partagée sans genre”, selon ses mots.
Au programme : des vestes de costumes larges, des pantalons et shorts droits, des chemises sans manches en denim, des parkas en cuir ou en nylon froissé, des cagoules anti-radiations devenues des vestes à capuche boléro et de la maille fine pour une touche de légèreté et de transparence.
En écho au thème, des slogans “Chacun mérite sa Belle Époque”, « Chacun mérite son beau temps”, “Paris, Le tout Paris, Belle Époque” en français apparaissent, imprimés ou brodés, sur les tee-shirts, les sweats et les sacs, tandis que le logo de la marque se refait une beauté Art Nouveau.
© Photos : Wooyoungmi