L’après-COVID voit le retour de nombreux créateurs sur le calendrier de la Paris Fashion Week, comme Reese Cooper, Winnie NYC ou AMIRI du créateur basé à Los Angeles, Mike Amiri.
Pour évoquer un monde de possibilités infinies et d’émerveillement enfantin, Mike Amiri a choisi le magnifique Jardin des plantes de Paris pour dévoiler sa collection qui témoigne de nouveau son sens du spectacle et son affection pour la confection artisanale.
Toujours à mi-chemin entre l’allure décontractée de la côte Ouest des États-Unis et le chic européen – sa collection est désormais fabriquée entre les États-Unis et l’Italie – ses costumes ont l’air tellement légers, aidés en cela par le poids et la grâce du jersey tandis que les blazers sont déconstruits et coupés de façon décontractée – leurs coutures étant retirées pour libérer les formes traditionnelles et créer des volumes volants inspirés autant du sportswear que des vêtements de scène.
Le cuir, la soie, le daim, le cachemire – des tissus élégants et nobles – participent pleinement à l’élévation de la décontraction et du confort alors que des shorts magnifiquement coupés, qu’ils soient en molleton, en éponge, en coton cachemire ou en coton kaki, qu’ils soient volumineux, combinés avec des kilts ou aux allures de jupes-culottes, évoquent autant l’union de la décontraction et de l’artisanat qu’un clin d’oeil aux terrains de sport et aux skate-parks de Californie.
Alors que la palette évolue du bleu, bleu denim délavé au bleu piscine, en passant par le noir, le beige, le vert et le vieux rose, des couleurs comme si elle étaient blanchies par le soleil ou éclaircies par l’eau, le patchwork, le tie-dye, le motif de tapisserie ainsi que Pégase, le mythique cheval ailé, restent des motifs récurrents. Ce dernier symbolise, pour le créateur, que rien n’est impossible et que le fantasme peut devenir la réalité, et vice-versa.
© AMIRI