Nouveau rebondissement dans le thriller haletant Twitter signé Elon Musk. Après s’être offert le réseau social pour 44 milliards, fin avril, l’homme le plus riche au monde a déclaré, ce vendredi, que son accord pour acheter Twitter était “temporairement suspendu”.
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Le vendredi 13 est-il un jour de chance ou de malheur ? Pour Twitter, c’est définitivement un jour de poisse. À l’annonce d’Elon Musk, le PDG de Tesla, SpaceX et Boring Company, de suspendre le rachat du réseau social, dans l’attente de détails sur la proportion de faux comptes, l’action du groupe, cotée au New York Stock Exchange, plongeait d’environ 20 % dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street.
“L’acquisition de Twitter est suspendue de manière temporaire dans l’attente de détails sur le fait que les spams et les faux comptes représentent bien moins de 5% du nombre d’utilisateurs”, a écrit le multi-milliardaire sur son compte Twitter, où il compte près de 93 millions d’abonnés.
La réduction du nombre de spams et de faux comptes sur Twitter a toujours été un élément clé dans l’argumentaire de Elon Musk pour améliorer le service, en plus de donner la priorité à la liberté d’expression et d’ouvrir les algorithmes de classement de la plate-forme.
La proportion de spams et de faux comptes est évaluée, selon des chiffres avancés par Twitter, à moins de 5 % du total des comptes. Un chiffre que le milliardaire américain cherche donc à se faire confirmer avant de poursuivre l’opération.
Il y a quelques semaines, Twitter a déclaré lors de la présentation de ses résultats trimestriels qu’il avait surestimé ses utilisateurs quotidiens pendant trois années consécutives. La société a déclaré qu’une erreur technique l’avait amenée à compter plusieurs comptes comme actifs, bien qu’ils soient liés à un seul utilisateur, et que cela l’avait amenée à mal compter ses nombres d’utilisateurs jusqu’à 1,9 million chaque trimestre. L’entreprise a également indiqué, dans les mêmes rapports, qu’elle compte en moyenne 229 millions d’utilisateurs quotidiens dits monétisables, c’est-à-dire exposés à de la publicité, et que moins de 5% d’entre eux étaient des spams ou de faux comptes. Le conseil d’administration du réseau social a accepté fin avril une offre de rachat de 44 milliards de dollars formulée par le fantasque dirigeant d’origine sud-africaine.
Mais ce problème de faux comptes est-il la seule raison pour laquelle le milliardaire a suspendu temporairement son offre de rachat ? Tout semble à croire que plusieurs nuages semblent s’accumuler au-dessus de l’accord. En effet, outre le fait que le gendarme américain de la Bourse a ouvert une enquête sur les circonstances dans lesquelles l’offre a été faite, certains médias se demandent si Elon Musk n’allait pas finir par trouver qu’il a payé trop cher pour Twitter. “Il pourrait être tenté de vouloir renégocier les termes de l’accord”, suggérait The Guardian, vendredi 9 mai.