Les montres Hamilton investissent un nouvel univers narratif avec la série animée Splinter Cell: Deathwatch, qui vient de débarquer sur Netflix. Cette première adaptation de la célèbre franchise de jeux vidéo d’Ubisoft marque une étape importante pour la marque horlogère américano-suisse, qui continue d’explorer les territoires du storytelling moderne.
Cette collaboration entre Hamilton et Netflix illustre une tendance croissante dans l’animation pour adultes, un segment qui connaît une expansion rapide à l’échelle mondiale. Membre du groupe Swatch, le fabricant de montres prolonge ainsi son héritage cinématographique en s’aventurant dans un registre moins conventionnel.
Les modèles à l’écran
Plusieurs garde-temps Hamilton occupent des rôles précis dans la série. La jeune agente Zinnia McKenna porte une Ventura Quartz lors d’une séquence d’action, un choix qui souligne le caractère anticonformiste du personnage. Ce modèle emblématique, avec son boîtier triangulaire de 32 x 50 mm en acier inoxydable, arbore un cadran noir et un mouvement à quartz.
Sam Fisher, le légendaire agent secret, porte deux montres distinctes selon les circonstances. La Khaki Field Expedition l’accompagne lors de ses missions de terrain grâce à son boîtier de 41 mm en acier inoxydable, à son mouvement automatique H-10 offrant 80 heures de réserve de marche et à son spiral Nivachron. La Khaki Navy Frogman complète son arsenal avec un boîtier de 46 mm résistant jusqu’à 30 bars et équipé du même calibre H-10 automatique.
Un rôle narratif
La Khaki Aviation X-Wind Sandstorm occupe une place particulière dans le scénario. Ce chronographe de 45 mm au revêtement PVD beige et au cadran camouflage renferme un secret qui pourrait bouleverser l’équilibre géopolitique de l’intrigue. Le mouvement H-21-Si automatique à spiral en silicone propulse cette pièce qui dépasse le simple rôle décoratif.
Hamilton dispose d’une longue expérience en matière de placement de produits, avec plus de 500 apparitions au cinéma et à la télévision. La marque a notamment créé des pièces sur mesure pour les films Interstellar et Tenet, puis est devenue la première manufacture horlogère à figurer dans un jeu vidéo.
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Une stratégie multimédia
Cette présence dans Splinter Cell: Deadlock prolonge les collaborations récentes avec Call of Duty : Black Ops 7 et Death Stranding 2. Hamilton adapte son approche aux différents formats de divertissement, du cinéma aux jeux vidéo, en passant désormais par l’animation.
La série animée, produite par Ubisoft en partenariat avec Derek Kolstad, le réalisateur de John Wick, réunit les voix de Liev Schreiber et Kirby Howell-Baptiste. Ce projet s’inscrit dans la stratégie d’Ubisoft Film & Television, qui multiplie les adaptations de ses licences phares.
L’héritage horloger
Fondée en 1892 à Lancaster, en Pennsylvanie, Hamilton a un parcours singulier dans l’industrie horlogère. La marque a notamment contribué à la synchronisation des premiers chemins de fer américains et a équipé les pionniers de l’aviation. Elle a notamment commercialisé la première montre électrique au monde en 1957, puis la première montre digitale à LED en 1970.
Aujourd’hui, Hamilton allie esprit américain et précision suisse sous l’égide du groupe Swatch. La marque maintient des standards de fabrication élevés tout en restant accessible par rapport aux marques horlogères de luxe traditionnelles.
La franchise Splinter Cell a vendu plus de 30 millions d’exemplaires depuis 2002. Les amateurs d’infiltration et d’espionnage tactique connaissent bien Sam Fisher, l’agent d’élite de la division secrète Échelon 4 de la NSA. Cette notoriété mondiale offre une visibilité considérable aux montres Hamilton intégrées au récit.
Le marché de l’animation
L’animation pour adultes est un segment commercial dynamique qui attire massivement les plateformes de streaming. Netflix mise fortement sur ce format avec plusieurs productions ambitieuses, dont Arcane, qui a rencontré un succès critique et public majeur.
Splinter Cell: Deathwatch, une série en huit épisodes, est disponible depuis le 14 octobre 2025. La série explore l’univers sombre de l’espionnage international, avec Sam Fisher, un personnage légendaire de la culture vidéoludique, comme figure centrale.
Hamilton confirme ainsi sa volonté de rester présent sur tous les fronts du divertissement contemporain. Le placement de produits horlogers évolue vers une intégration narrative plus sophistiquée, dans laquelle les montres ne sont plus de simples accessoires décoratifs, mais deviennent des éléments actifs du récit.
La manufacture américano-suisse poursuit son développement dans l’univers des contenus numériques, un domaine encore peu exploré par les fabricants horlogers traditionnels. Cette approche permet de toucher un public plus jeune, familier des codes du jeu vidéo et de l’animation.
