Polo Ralph Lauren pose ses valises à Tokyo pour sa nouvelle campagne. La marque américaine réunit cinq visages masculins qui incarnent l’esprit de la capitale japonaise. Shuhei Nishiguchi, directeur de la mode masculine, Hiroki Koda, tailleur basé à Osaka, Aaron Chang, illustrateur de mode, James Harvey-Kelly, photographe, et Andrew Lin, comédien, prêtent leurs styles au vestiaire de la marque.

La campagne « Polo Originals & Friends » explore le lien entre héritage global et expression personnelle. Chaque protagoniste porte les pièces emblématiques de la marque selon sa sensibilité propre. Le résultat montre des hommes ancrés dans leur quotidien tokyoïte, loin des clichés de la communication de luxe habituelle.
Polo Ralph Lauren filme également ces cinq personnalités pour leur donner la parole sur leur rapport à la mode. Hiroki Koda, qui crée des costumes sur mesure, explique son approche : créer du neuf en adoptant un angle différent. Une philosophie qui résume bien l’intention de cette campagne tournée entièrement sur place.
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Les images révèlent une garde-robe masculine intemporelle. Chemises Oxford, polos en coton piqué, blazers structurés et pantalons chino : un uniforme masculin que Tokyo s’approprie. La capitale nippone devient le décor naturel de ces vêtements conçus outre-Atlantique, mais portés aux quatre coins du monde.
Andrew Lin partage son goût pour l’esthétique américaine classique. Le comédien assume un vestiaire inspiré du western, preuve que Polo Ralph Lauren autorise toutes les interprétations. Aaron Chang, lui, puise dans les codes preppy et universitaires qui ont forgé l’identité de la marque depuis ses débuts.
La campagne photographie des hommes qui vivent vraiment à Tokyo. Pas de mannequins professionnels ni de casting formaté. Polo Ralph Lauren préfère montrer comment ses vêtements s’intègrent dans des existences réelles. On y voit le tailleur dans son atelier, le photographe dans les rues de la ville et l’illustrateur face à sa table de travail.

Cette démarche interroge la notion d’héritage vestimentaire à l’échelle mondiale. Comment une marque née aux États-Unis dans les années 1960 peut-elle résonner à Tokyo aujourd’hui ? La réponse se trouve probablement dans l’universalité de certaines pièces masculines. Le polo, la chemise boutonnée et le blazer traversent les frontières sans perdre de leur pertinence.
Tokyo offre un terrain d’expression idéal à Polo Ralph Lauren. La ville maîtrise l’art de digérer les influences étrangères tout en préservant son identité. Les hommes de Tokyo adoptent le vestiaire américain classique depuis des décennies. Ils les portent avec une précision et une attention au détail que peu d’autres villes égalent.






