Avec les Huawei FreeArc, la marque chinoise fait son entrée sur le segment des écouteurs ouverts abordables. Proposés à 119 euros, ces nouveaux venus promettent de concilier confort, performance et accessibilité dans un format pensé pour les sportifs et les utilisateurs qui souhaitent rester connectés à leur environnement.
Après plusieurs semaines d’utilisation intensive, ces écouteurs sans fil révèlent un positionnement malin sur un marché encore jeune mais en pleine expansion.
Leur design pensé pour le confort prolongé
La première impression avec les FreeArc est frappante : ils sont remarquablement légers. Avec seulement 8,9 grammes par écouteur, ils adoptent le design C-bridge déjà aperçu sur les FreeClip de la marque. Cette architecture permet aux écouteurs de se lover naturellement autour de l’oreille sans exercer de pression désagréable.

Le revêtement en silicone souple contribue également grandement au confort, même lors de sessions d’écoute prolongées. La tige en alliage nickel-titane garantit une adaptabilité optimale à différentes morphologies d’oreilles tout en conservant sa forme d’origine au fil du temps. Cette conception particulièrement soignée rend les écouteurs pratiquement imperceptibles après quelques minutes d’utilisation.
Seul bémol notable : les porteurs de lunettes pourraient rencontrer quelques interférences avec les branches de leur monture, bien que cela ne constitue pas un défaut majeur. La certification IP57 offre une protection efficace contre la poussière et permet une immersion jusqu’à un mètre de profondeur pendant 30 minutes.
Une qualité audio équilibrée malgré quelques écueils et contraintes du format
Les Huawei FreeArc intègrent des transducteurs dynamiques de grande taille (14,2 mm) équipés d’aimants en néodyme fer bore, une technologie habituellement réservée aux casques haut de gamme. Cette configuration vise à compenser les faiblesses inhérentes au format ouvert, notamment au niveau des basses fréquences.
Le résultat est positif. Si les basses restent logiquement moins présentes que sur des intra-auriculaires classiques, les médiums et les aigus bénéficient d’une restitution claire et équilibrée. Les algorithmes développés par Huawei, notamment l’égalisation adaptative et la gestion dynamique des basses, permettent de maintenir une signature sonore cohérente quel que soit le volume d’écoute.

L’application AI Life propose un égaliseur à 10 bandes qui permet d’affiner les réglages selon les préférences de l’utilisateur. Quatre préréglages sont également disponibles, bien que les ajustements ne parviennent pas toujours à corriger complètement les limitations structurelles du format ouvert.
Le système d’ondes sonores inverses limite efficacement les fuites audio, permettant ainsi d’écouter à volume élevé sans déranger son entourage. Un point appréciable pour une utilisation en open space ou dans les transports.
Des fonctionnalités complètes avec quelques réserves
L’autonomie est l’un des points forts majeurs des FreeArc. Avec 7 heures d’écoute continue et 28 heures supplémentaires offertes par le boîtier de charge, ils surclassent la plupart de leurs concurrents. La charge rapide permet d’obtenir 3 heures d’autonomie en seulement 10 minutes, ce qui est particulièrement pratique pour les utilisateurs nomades.
La connectivité Bluetooth 5.2 assure une liaison stable jusqu’à 10 mètres, voire davantage selon les conditions. La compatibilité multipoint permet de connecter deux appareils simultanément, ce qui facilite la transition entre smartphone et ordinateur portable. La portée impressionnante, annoncée jusqu’à 400 mètres en extérieur, offre une liberté de mouvement appréciable.
Les commandes tactiles, situées sur les coques, répondent à des gestes intuitifs : double tapotement pour lancer/pauser la lecture, triple tapotement pour changer de piste et glissement vertical pour régler le volume. Malheureusement, ces commandes se montrent parfois capricieuses, les tapotements ayant tendance à déplacer l’écouteur et nécessitant parfois plusieurs tentatives.
L’absence de capteur de port empêche la pause automatique lors du retrait d’un écouteur, ce qui est regrettable pour un produit de cette gamme de prix. Sur Android, l’accès à l’application AI Life nécessite de passer par l’AppGallery de Huawei, car l’application n’est pas disponible sur le Google Play Store.

Taillés pour l’activité physique
Les Huawei FreeArc révèlent tout leur potentiel lors des séances sportives. Leur conception ouverte permet de rester attentif aux bruits environnants, ce qui constitue un atout sécuritaire non négligeable pour les coureurs et les cyclistes. Le maintien excellent résiste aux mouvements les plus dynamiques, qu’il s’agisse de squats, de footing ou de musculation.
La certification IP57 permet de les utiliser sous la pluie sans inquiétude, bien que Huawei déconseille la natation. Le système de microphones à réduction de bruit active garantit des appels de qualité, même dans des environnements bruyants, grâce au beamforming qui focalise la captation sur la voix de l’utilisateur.
Cette orientation sportive assumée explique certains compromis, comme l’absence de réduction de bruit active, qui limite toutefois leur pertinence dans les transports en commun ou les open spaces bruyants. Huawei assume clairement ce positionnement en visant prioritairement les sportifs plutôt que les utilisateurs urbains.
Les Huawei FreeArc réussissent leur pari de démocratiser les écouteurs ouverts sans sacrifier l’essentiel. Leur rapport qualité-prix séduisant, leur autonomie exceptionnelle et leur confort exemplaire compensent largement les quelques défauts relevés. Pour les sportifs ou les utilisateurs qui souhaitent rester connectés à leur environnement, ils constituent une alternative crédible aux produits de référence du marché.
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