Après deux saisons de présentation numérique, Alexandre Mattiussi fait son retour au défilé physique, pour son label AMI Paris, dans une ambiance on ne peut plus parisienne.
- Kia vole la vedette à la SEMA 2024 avec une gamme de véhicules électriques tout-terrain étonnante
- Kith s’associe à New Balance pour la sortie de la capsule « Madison Square Garden »
- La collection Croisière 2025 de Balmain met en valeur l’héritage manuscrit d’Olivier Rousteing
Il a choisi comme lieu de rendez-vous le Palais Brongniart, l’ancien bâtiment de la Bourse de Paris, qui trône au-dessus d’une plaque tournante des transports parisiens souterrains.
“C’est le seul endroit aujourd’hui dans une ville où tout le monde est les uns sur les autres. Il y a une vieille dame, un gars qui sort d’une soirée, un gars qui se rend au travail, des enfants, des grands-mères, des ambiances différentes, des cultures différentes. C’est le seul endroit où vous n’avez pas le choix avec qui vous serez assis”, a-t-il observé.
Mattiussi a donc le métro parisien en tête pour sa collection. Le thème se retrouve d’ailleurs dans la scénographie, avec des tourniquets installés à l’entrée, avec des invitations sous forme de tickets de métro et de cartes oranges à l’ancienne, et en laissant chaque invité, introduit dans le lieu par un long tunnel de métro aux tuiles blanches, choisir librement son siège comme dans le métro.
Quant aux propositions, elles sont, fidèles à l’ADN de la marque, le reflet de ce que signifie être parisien ; toujours chic, parfois coloré, souvent monochrome. Les dimensions sont généreuses. Il y a des costumes à fines rayures, des vestes aviateur en peau lainée ou brillantes à imprimé léopard, un manteau rose fushia, une veste universitaire associée à un pull vert fluo ainsi que des boas protecteurs et des manchettes de chemise à sequins créés en collaboration avec le joaillier londonien Alan Crocetti qui ont ajouté une touche glamour à la collection.
