Los Angeles, la ville des rêves, prend vie non seulement sur les écrans d’argent, mais aussi dans le tissu même de la collection Automne 2024 d’AMIRI. Cette saison, Mike Amiri crée un tableau de jeunes stars qui se transforment en icônes intemporelles, où la nonchalance de la jeunesse rencontre l’élégance intemporelle d’Hollywood.
Imaginez un Leonardo DiCaprio, non pas comme un adolescent aux yeux doux, mais comme un artiste maîtrisant son art. C’est l’essence qu’AMIRI capture, une période de l’âge adulte où le formel devient informel et où les costumes desserrent leurs cravates, associés à des chemises ouvertes et à des caleçons. C’est une rébellion contre la rigidité, une célébration de l’individualité, où les vestes à double boutonnage s’allongent, les épaules s’assouplissent et les blazers se raccourcissent, embrassant une aisance décontractée.
L’influence hollywoodienne est indéniable, un rideau de velours dévoilant un monde où les époques s’entrechoquent. L’allure intemporelle du vieil Hollywood se mêle à l’irrévérence des années 90, ce qui donne une collection à la fois rebelle et romantique. Pensez aux smokings déconstruits qui se transforment en vêtements de récupération, aux pantalons à taille haute qui s’évasent avec une grâce nonchalante et aux silhouettes de pyjama qui exhalent la fraîcheur de l’arrière-scène. C’est une lettre d’amour aux cinémas historiques de Los Angeles, dont les sièges rouges cossus se reflètent dans des ornements subtils, des tons riches réimaginés dans une palette de champagne, de sarcelle et d’un rose fard à joues qui définit la saison.
L’art d’AMIRI transparaît dans les tissus luxueux, les cuirs lavés chuchotant contre les tweeds, et les laines se mêlant aux suèdes imprimés. La signature artisanale de la marque prend le devant de la scène avec l’apparition du motif MA Quad, un monogramme géométrique de la maison qui orne les écharpes, les tailleurs et les vestes. Il s’agit d’une symphonie de textures et de motifs, allant de l’écriture cursive de MA aux mouchetures réimaginées des années 50, tous perlés à la main et méticuleusement confectionnés.
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Hollywood chuchote ses secrets tout au long de la collection, tissés dans le tissu même. La mention “AMIRI Pictures” brodée à la main promet des rêves cinématographiques, la carte de Los Angeles devient une tapisserie en jacquard, et les projecteurs de la ville scintillent sur une veste en cuir courte en paillettes dégradées appliquées à la main. C’est un clin d’œil subtil à l’Amérique, où l’imprimé léopard danse avec le logo MA sur les tricots, les écharpes et les chaussures, tandis que les chemises en soie se déploient sur des sous-punaises en cristal.
Ce mélange parfait de classique et de décontracté, d’écran et de rue, est l’essence même de l’Automne 2024 d’AMIRI. C’est une histoire typiquement américaine, où les objets de curiosité collectionnés deviennent des bibelots personnalisés, et où les revers de châle, les cols allongés et les passepoils contrastés font des apparitions contemporaines. La basket “Sunset Skate”, avec ses proportions exagérées et le motif à trois étoiles caractéristique de la maison, rejoint les “Stacked Loafers”, tous deux proposés en cuir, en daim et même en peau de poney imprimée léopard. Les sacs portefeuilles font écho aux motifs du prêt-à-porter, tandis que les bonnets en laine deviennent des déclarations de headwear modernes.
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© AMIRI