Jordan Talbot sait ce qu’il fait. Le chef pâtissier de l’établissement dévoile sa bûche de Noël 2025 « L’Astre d’Or » pour célébrer les dix ans du palace de l’avenue Gabriel. Une création qui mérite qu’on s’y attarde.
Le chef puise son inspiration dans les contes nordiques et les guirlandes artisanales. Rien de très original, me direz-vous. Pourtant, Talbot transcende ces références convenues par un design percutant. Des lignes géométriques nettes et une brillance cuivrée qui rappellent la Belle Époque. Le rouge velours et les dorures viennent parfaire cette esthétique assumée.
La forme évoque une étoile polaire stylisée. L’intention est claire : marquer le dixième anniversaire de la maison par quelque chose de mémorable. Le pari semble réussi.
Talbot ne fait pas dans la facilité. Sa bûche joue sur les contrastes de textures avec une précision d’horloger. Le croustillant à la fleur de sel apporte la salinité nécessaire. Le biscuit moelleux apporte la tendresse nécessaire. Le caramel infusé aux épices douces révèle toute sa personnalité.
Le caramel infusé aux épices douces révèle toute sa personnalité. La vanille, le poivre de Timut et la fève tonka s’accordent sans se marcher sur les pieds. L’insert riz au lait évoque l’enfance sans verser dans la nostalgie facile.
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La mousse aux trois vanilles (Madagascar, Tahiti et Mexique) couronne l’ensemble. Chaque origine apporte sa particularité gustative. Madagascar apporte de la puissance, Tahiti de la rondeur et le Mexique des notes épicées.
L’astuce réside dans le flocon supérieur. Un pot en chocolat dissimule deux tablettes. D’un côté, du chocolat et du riz soufflé, et de l’autre, du praliné au riz soufflé et du caramel au beurre salé. Cette découverte transforme la dégustation en un petit événement familial.
Ce procédé pourrait sembler gadget. Il ne l’est pas. Talbot maîtrise ses effets et dose la surprise sans verser dans le spectaculaire. 98 € pour six à huit personnes.
Comptez 98 € pour six à huit personnes. Ce tarif peut surprendre. Il se justifie par la qualité des ingrédients et la complexité technique. Les trois vanilles ne se trouvent pas dans le commerce de proximité. Le travail artisanal a un prix.
La Réserve Paris assume son positionnement haut de gamme. Depuis son ouverture, le palace de l’avenue Gabriel cultive l’exclusivité. Cette bûche s’inscrit dans cette logique.
Les précommandes sont ouvertes du 1er au 20 décembre. Les retraits sont possibles les 23, 24 et 25 décembre uniquement.
Cette année, le palace fête ses dix ans. Une décennie suffit rarement à marquer les esprits dans l’univers de l’hôtellerie de luxe. Cependant, La Réserve Paris y parvient grâce à des créations comme celle de Talbot.
L’établissement cultive l’art de recevoir à la française. Cette bûche en est une belle illustration. Elle incarne le raffinement parisien sans ostentation.
La bûche de Noël 2025 « L’Astre d’Or » de La Réserve Paris mérite amplement sa place sur les tables des fêtes. Talbot signe une création aboutie qui honore son établissement et ravira les amateurs de belle pâtisserie. Une réussite qui confirme le savoir-faire de la maison.
