La Formule 1 a battu des records avec l’expansion de son calendrier de course, et la prochaine saison devrait être la plus chargée de l’histoire du sport. La saison 2024 comprendra 24 courses, ce qui en fait la saison la plus chargée de l’histoire de la Formule 1. Cela fait suite à un calendrier 2023 déjà bien rempli, avec 23 événements prévus, bien qu’un ait été annulé en raison de précipitations extrêmes. Le retour du Grand Prix d’Émilie-Romagne sur le circuit d’Imola en Italie et du Grand Prix de Chine sur le circuit international de Shanghai souligne l’engagement du sport envers ses courses traditionnelles, tout en adoptant de nouveaux sites.
Le calendrier de la Formule 1 n’a cessé de s’étoffer au fil des ans. La saison 2023 devait initialement compter 23 épreuves, mais le Grand Prix d’Émilie-Romagne a été annulé en raison des précipitations extrêmes dans la région. Malgré ce revers, la saison 2024 est sur le point d’établir un nouveau record avec 24 courses, dont le retour du Grand Prix de Chine et du Grand Prix d’Émilie-Romagne. L’inclusion de ces courses souligne l’attrait mondial de la Formule 1 et son engagement à toucher les fans du monde entier.
Zhou Guanyu, pilote chinois d’Alfa Romeo, a exprimé son enthousiasme pour le retour du Grand Prix de Chine, déclarant que de nombreuses personnes, dont lui-même, attendaient cet événement avec impatience. La saison 2024 débutera à Bahreïn le 2 mars et se terminera à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 8 décembre. Stefano Domenicali, le directeur général de la Formule 1, estime que le calendrier établit un bon équilibre entre les courses traditionnelles et les sites nouveaux et existants.
Des efforts ont été faits pour régionaliser le calendrier afin de réduire les déplacements et de contribuer à la durabilité. Certains événements, comme ceux du Japon, de l’Azerbaïdjan et du Qatar, ont été déplacés dans le calendrier pour faciliter les déplacements. Cependant, il reste encore des voyages difficiles, comme les trois événements aux États-Unis, qui restent séparés. Malgré ces difficultés, certains pilotes, comme Max Verstappen de Red Bull et Lando Norris de McLaren, reconnaissent la nécessité de s’adapter au calendrier élargi, même s’ils pensent que c’est plus difficile pour le personnel de l’équipe qui est éloigné de sa famille pendant de longues périodes.
Fernando Alonso d’Aston Martin, s’est montré compréhensif à l’égard de l’expansion, reconnaissant les avantages et la demande d’un plus grand nombre de courses. “Je comprends les avantages des 24 courses, les raisons qui les sous-tendent, il y a beaucoup d’intérêt pour la Formule 1, beaucoup de demande, donc c’est bien d’aller dans de nouveaux pays, de nouvelles courses, et il y a de nouveaux revenus”, a-t-il déclaré. Cependant, il a également souligné le stress que cela représente pour les mécaniciens, les médias et les autres personnes impliquées dans le sport. Pour atténuer ce stress, les équipes font tourner les membres du personnel lorsque c’est possible, et il y a des fermetures d’usine en hiver et des congés en août. Néanmoins, les inquiétudes concernant la sursaturation persistent, en particulier avec l’ajout de courses de vitesse organisées la veille de la course principale lors de six Grands Prix cette année.
Un autre défi auquel la Formule 1 est confrontée consiste à trouver un équilibre entre le maintien des sites historiques et la recherche de nouveaux sites. Les contrats pour les événements au Moyen-Orient s’étendent jusqu’aux années 2030, mais de nombreux événements européens plus anciens ont des contrats plus courts ou ont été interrompus. Stoffel Vandoorne, pilote de réserve pour Aston Martin et McLaren, a souligné l’importance de conserver les circuits traditionnels comme Spa en Belgique et Suzuka au Japon, tout en explorant des sites commerciaux comme Miami et Las Vegas. “Ce sont des endroits importants où ils vont, et je pense que c’est bien, absolument bien, mais je pense toujours qu’il faut une combinaison des deux sur le calendrier, pour conserver ces courses, comme Spa [en Belgique], comme Suzuka [au Japon], qui sont des pistes de la vieille école”, a-t-il dit.
L’ajout de nouvelles courses, comme en Arabie saoudite, au Qatar, à Miami et à Las Vegas, augmente les revenus de la Formule 1 et les primes pour les équipes. Toutefois, en vertu de l’accord Concorde, qui lie la Formule 1, la FIA et les écuries, le nombre de Grands Prix est limité à 24 par an, bien que d’autres sites soient toujours à l’étude. La Formule 1 cherche activement à revenir en Afrique, le circuit de Kyalami en Afrique du Sud étant un hôte potentiel, puisqu’il a accueilli un Grand Prix pour la dernière fois en 1993.
Cliquez sur ce lien pour lire cet article dans sa version anglais