Les nominations pour la promotion du Pro Football Hall of Fame 2024 sont tombées mercredi, et la légende des Chargers de San Diego/Los Angeles Antonio Gates et le roi des sacks des Panthers de la Caroline Julius Peppers figurent en bonne place parmi les 15 finalistes. Ils sont rejoints dans la course à l’immortalité à Canton par des vétérans comme le duo des Colts Reggie Wayne et Dwight Freeney, la légende des Jaguars Fred Taylor et le safety Rodney Harrison, vainqueur du Super Bowl.
Gates et Peppers entrent en jeu en tant que candidats éligibles pour la première année, leurs carrières dominantes ayant déjà fait l’objet de commentaires de la part des membres du Hall of Fame. Mais vont-ils s’imposer comme des candidats de premier plan ou les complexités du poste de tight end vont-elles susciter le débat ?
Gates : Des records à battre, des zones rouges à dominer
Les fans des Chargers n’ont plus besoin de connaître “Baby Gronk”. Gates a réécrit l’histoire de la franchise avec ses 114 touchdowns, le plus grand nombre jamais réalisé par un tight end. Ses 854 réceptions et ses 11 897 yards en disent long sur ses prouesses en matière de réception de passes. Pendant cinq saisons, il a été en tête de la ligue pour le nombre de touchdowns, ce qui confirme sa domination de la zone rouge. Depuis 2000, il a marqué 92 fois dans la zone rouge, ce qui le place dans l’élite, derrière les running backs.
Mais les rumeurs persistent. Gates n’a jamais joué au football à l’université, passant du basket-ball à Eastern Michigan et Kent State. Ses détracteurs pourraient le qualifier de “late bloomer”, un argument contrecarré par l’excellence dont il a fait preuve tout au long de sa carrière.
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Peppers : De la recrue de l’année au maître des sacs
En 17 saisons, Peppers a terrorisé les quarterbacks de Carolina, Chicago et Green Bay. Ses 159,5 sacks le placent au quatrième rang de l’histoire et il détient les records de la franchise des Panthers en matière de sacks et de fumbles forcés. Quatre fois All-Pro et Rookie défensif de l’année 2002, Peppers a fait preuve d’une grande polyvalence en réalisant des interceptions, des récupérations de fumble et même des retours de punt.
Sa longévité et sa domination statistique semblent le destiner au Hall of Famer, mais des questions se posent quant à ses années de gloire et à son impact global par rapport à des defensive ends ayant moins de sacks mais sans doute plus d’influence sur les matches.
Au-delà de Gates et Peppers : La lutte des tight ends et les prétendants des Colts
Le poste de tight end ajoute à l’intrigue. Reggie Wayne, l’un des receveurs les plus réguliers de tous les temps, cherche à se faire oublier aux côtés de Marvin Harrison. Les 14 345 yards et les 1 070 attrapés de Wayne le classent parmi les grands, tandis que ses sept saisons de 1 000 yards consolident son CV.
Son coéquipier Dwight Freeney, le “maestro de la rotation”, apporte 125,5 sacks et un don pour forcer les fumbles (troisième ex aequo de l’histoire avec 47). Les deux légendes des Colts se posent des questions sur leurs meilleures années et sur le chevauchement potentiel des contributions de leurs coéquipiers.
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Le verdict : Verrous ou doutes persistants ?
La domination statistique et l’impact de Gates et Peppers sur leurs équipes en font des candidats sérieux, mais la complexité du poste de tight end risque de susciter des débats. La régularité et les récompenses de Wayne et Freeney méritent d’être prises en considération, mais le risque de chevauchement avec leurs coéquipiers pourrait constituer un obstacle.
En fin de compte, c’est le comité de sélection qui décidera qui sera immortalisé à Canton le 8 février. Gates et Peppers seront-ils les premiers sur la liste de sélection, ou leur chemin vers Canton sera-t-il un peu plus serré ? L’attente commence, les amis. Et pendant ce temps, le débat fait rage !