Présentée à Copenhague, cette collection est une exploration fascinante de la texture, de la silhouette et de l’innovation technique. Inspiré par l’installation « Riverbed » d’Olafur Eliasson, Julius Juul, le directeur de la création, a présenté une vision sophistiquée et imprégnée de nature pour l’homme moderne. La palette se compose de noirs volcaniques, de teintes pierreuses et de blancs glaciaires, en écho aux paysages islandais qui ont influencé le travail d’Olafur Eliasson. Les lignes sinueuses des tricots évoquent subtilement l’écoulement de l’eau, tandis que les pierres, stratégiquement placées et achetées en ligne, ajoutent une touche de modernité ironique. Cette juxtaposition d’inspiration naturelle et d’acquisition numérique souligne l’exploration par la collection de l’intersection entre l’ancien et le nouveau.
S’éloignant de la pyrotechnie des saisons précédentes, HELIOT EMIL Printemps 2025 a mis l’accent sur les détails complexes et l’artisanat. Les silhouettes bodycon ont remplacé les modèles protecteurs inspirés du sport automobile, caractéristiques de la marque, bien qu’une veste matelassée remarquable, construite à partir d’environ soixante-dix pièces de patronage, ait conservé un soupçon de cette esthétique anatomique. Des lignes sculpturales, des fermetures innovantes, comme le fermoir en boomerang d’un costume en laine épuisé, et des écharpes de soie flottantes, drapées autour du cou et de la taille, ont apporté un élément de fluidité et de mouvement à la collection. Des écharpes de soie flottantes, drapées autour du cou et de la taille, et des fermetures à glissière stratégiquement placées ont apporté un élément de fluidité et de mouvement.
La collection comprend également des collaborations avec PUMA et Staccato. La collaboration avec PUMA a donné lieu à une collection capsule monochromatique associant le design utilitaire d’HELIOT EMIL à l’expertise de PUMA en matière de vêtements de sport. La collaboration avec Staccato a donné naissance à une gamme d’accessoires, dont un sac et cinq chaussures, caractérisés par un contraste saisissant entre des semelles lourdes et sculptées et des empeignes épurées et minimalistes.
Tout au long de la collection, des matériaux et des techniques innovants ont été mis en évidence. Des accessoires en verre, fabriqués par un artisan espagnol, ont ajouté une touche artistique inattendue. Une installation en verre électrochrome, créée en collaboration avec le studio Encor, a servi de pièce maîtresse du défilé ; sa transparence réagissait à la bande sonore et soulignait encore l’interaction entre le naturel et l’artificiel.