Magliano, avec JORDANLUCA et Federico Cina, sont les trois noms qui sont définitivement à surveiller dans l’industrie de mode internationale toujours en quête de nouveautés.
Ils ont une fois de plus confirmé leur potentiel cette saison dont le premier, Magliano, qui a une fois de plus marqué les esprits avec un show à la fois poétique et bien ancré dans le quotidien.
Le fondateur et directeur de création de la marque, Luca Magliano, a cette saison trouvé sa muse en la personne du poète italien homosexuel Sandro Penna dont l’élégance l’a inspirée pour composer “une nouvelle élégance transgressive, mais à voix basse”.
“Après la dernière collection, qui était nocturne et sombre, celle-ci ressemblait à une nouvelle aube, un moment de renaissance émotionnelle et de nouveaux départs, un changement de peau nécessaire pour mûrir”, a-t-il déclaré. “L’aube se transforme en lumière et la luminosité peut laver tous les beaux rêves que la nuit a apportés à notre conscience. C’est une métaphore de grandir, un voyage qui peut être mélancolique et même douloureux”.
L’idée du voyage et l’esprit hippie nomade ont ainsi imprégné l’esthétique de la collection, se traduisant dans des pyjamas fluides et cools déclinés en de nombreuses variations, des sarongs graphiques, une veste qui, s’enfilant à l’envers, dévoile une doublure en soie peinte fleurie, ou dans des foulards recyclés ou des “chemises faites de vieilles chemises” qui ont des airs vintage et patinés.
© Magliano