C’est une paire de sneakers qui a déclenché scandale et polémiques ces dernières 24 heures, malgré Nike. Le géant de Beaverton a dû se fendre d’un communiqué de presse pour justifier qu’il n’est associé en aucune manière à la création de ce modèle et attaquer en justice ses auteurs.
“Les Satan Shoes ont été produites sans l’accord de Nike ou son autorisation”, a indiqué l’équipementier dans une déclaration transmise à l’AFP par un porte-parole. “Nike n’est en aucun cas associé à ce projet.”
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Quelle est donc cette paire que tout le monde parle depuis le début de la semaine ? Il s’agit de la MSCHF x Lil Nas X Nike Air Max 97 “Satan Shoes”, une collaboration du collectif new-yorkais MSCHF et le rappeur américain Lil Nas X. Les deux se sont associés pour customiser une Nike Air Max 97, remplie de références diaboliques dont les 666 exemplaires, pourtant vendus à 1 018$ (environ 864 euros) la paire, ont été arrachés en moins d’une minute ce lundi.
La paire scandaleuse s’est habillée d’une tige entièrement noire agrémentée de touches rouges. Ces touches rouges ont été appliquées sur l’inscription “Luke 10:18” marquée sur le mudguard renvoyant au verset de la Bible “Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair” et sur le numéro de l’exemplaire de l’édition limitée, sur 666, situé vers le talon.
Ailleurs, il y a un pentagramme en bronze gravé suspendu à la languette qui porte d’ailleurs une croix inversée, les talons sont estampillés des noms de MSCHF et de Lil Nas X, et les semelles intérieures sont en laine rouge marquées de pentagrammes noirs.
Mais ces éléments qui déclenchent la polémique ne s’arrêtent pas là puisque la paire est dotée d’une unité Air remplie de 60 cc d’encre rouge et d’une goutte de vrai sang humain – oui, vous avez bien lu !
Dimanche, Lil Nas X a posté une vidéo sur YouTube qui s’apparente à un message d’excuses avant d’enchaîner sur son dernier clip, “Montero”, sorti vendredi, dans lequel il effectue une danse lascive sur les cuisses du diable.
Bien que les 666 paires ont toutes trouvé preneurs, on doute bien que l’affaire ne s’arrête pas là. Affaire à suivre !
