Alejandro Gómez Palomo a fait un retour fracassant à New York avec la dernière collection de Palomo Spain, appelée « The Closet ».
C’était la troisième fois que Palomo se présentait à New York, et le monde de la mode attendait avec impatience ce qu’il avait en réserve. La collection s’inspire des expériences personnelles de Palomo et de celles des personnes qui l’entourent, en réfléchissant à leur relation avec les vêtements avant qu’ils ne comprennent pleinement le concept de genre et ses normes.
Lors d’une avant-première, Palomo a révélé que le moodboard de la collection était rempli de photos d’enfance de l’équipe de conception, capturant un sentiment d’innocence et de liberté, une époque où tout était possible et où les vêtements n’étaient qu’une forme d’expression. Palomo lui-même a été photographié comme un jeune enfant habillé avec les vêtements de sa mère, jouant et explorant son imagination avec les vêtements qu’il avait à sa disposition. Il a remercié sa mère de lui avoir donné cette liberté d’expression et de l’avoir éduqué d’une manière qui lui a permis de continuer à être qui il voulait, même dans son travail.
La collection a transporté le public dans un monde où tout était possible, un endroit où les pirates pouvaient côtoyer les enfants de chœur et Cendrillon les sportifs. Le placard de rêve de Palomo était rempli de minijupes et de nuisettes vintage Balenciaga et du début des années 60, toutes portées avec des bottes cuissardes tout droit sorties d’un conte de fées. Le créateur s’est également aventuré dans la chambre à coucher, avec des mannequins portant des chapeaux d’oreiller et des chemises portées à l’envers, en référence aux draps de lit. Les tissus éponge utilisés dans la collection étaient un clin d’œil aux serviettes, créant un sentiment de confort et d’intimité.
Malgré les thèmes tendres et doux, il y avait des tonalités sous-jacentes de transgression. Palomo a déclaré qu’il recherchait le sentiment de sécurité mais aussi l’excitation de faire quelque chose qui est quelque peu interdit. Son travail est ancré dans l’histoire, puisqu’il s’inspire de son héritage espagnol et européen, et il a intégré de la musique baroque dans le spectacle pour souligner l’aspect historique de ses collections.
Dans le monde de Palomo, le temps ne s’arrête jamais et voyage en boucle. Il revisite ses archives et s’inspire du passé, et cette collection n’est pas différente. Le look d’ouverture et de nombreux autres ont été créés à l’aide d’une technique de type couture consistant à superposer des milliers de bandes de tulle à la main, une technique utilisée pour la première fois dans sa deuxième collection.
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