Rick Owens est de nouveau de retour au Palais de Tokyo pour présenter sa collection qui reste fidèle à la subversion propre au créateur américain.
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Intitulée Strobe, sa collection fait la part belle aux manteaux aux épaules exagérées, ce que le créateur considère, dans ses notes de presse, comme une “parodie de la masculinité”. Il y a également d’énormes parkas débordant de longs poils de chèvre, des blousons aviateur avec des manches coupées au coude, et des manteaux et des vestes sur mesure aux proportions de Frankenstein.
Cependant, derrière cet esthétique sombre et rebelle, si caractéristique de Rick Owens, on décèle un courant sous-jacent de sensualité et de glamour dans l’utilisation de tissus luxueux comme de la soie, le satin duchesse de coton, le jersey biologique ou encore de la laine italienne tissée sur des métiers centenaires.
Certains des mannequins portent des couvre-chefs, munis des tubes fluorescents Philips, évoquant autant le travail de Dan Flavin que les coiffes égyptiennes (Owens a visité l’Égypte en octobre), qui faisaient également office de lampes.