Voulant désormais mener à son propre rythme le calendrier de présentation de ses collections, la maison de luxe SAINT LAURENT et son directeur de création, Anthony Vaccarello, mettent le cap sur l’île de La Certosa à Venise, en dehors du calendrier officiel de Paris, pour dévoiler sa collection Printemps/Été 2022.
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Dans ses notes d’intention de la collection, Vaccarello a décrit la collection comme “un fantasme sur une romance sombre victorienne” dont l’histoire se déroule avec en toile de fond une installation à grande échelle facettée de grands miroirs et de diverses formes de vie végétale créée pour l’occasion par l’artiste Doug Aitken.
“Green Lens”, ainsi est appelée l’œuvre de Doug Aitken, s’efforce de susciter un dialogue sur le lien entre le paysage naturel et notre avenir. “Green Lens est une œuvre d’art vivante. C’est à la fois une œuvre d’art, une installation et une scène. C’est comme un phare, vers lequel on peut voyager et vivre une expérience très personnelle, tout en transmettant lumière, idées et questions. Un point focal qui nous permet à tous de partager nos idées et nos visions pour l’avenir post-COVID… une célébration et une enquête sur l’avenir”, a expliqué Aitken dans un communiqué.
“L’idée de la structure concerne le désir de regarder l’avenir sans oublier le passé et l’histoire et il en va de même pour la collection, qui mélange le passé et le présent et le projette dans le futur”, a déclaré Vaccarello, quant à lui, dans ses notes.
Aérien, romantique mais résolument rock, le vestiaire homme Saint Laurent de l’été prochain braque la lumière sur des références au passé glorieux de SAINT LAURENT où les éléments rétro ont été contrebalancés par l’ambiance presque futuriste de l’installation de Doug Aitken.
La gamme navigue entre les tenues de soirée noires et blanches d’Yves Saint Laurent du début des années 80, les cols romantiques à volants, les grandes blouses vaporeuses portées avec des pantalons très ajustés, les costumes ajustés en brocart noir, et les grandes capes en soie fluides et dramatiques assorties à des pantalons skinny.
Androgyne, la collection brouille les frontières entre le féminin et le masculin, tout comme les lignes entre les pièces de tous les jours et les tenues d’occasion.
© Photos : SAINT LAURENT