Lorsque l’on pense à The Row, une quintessence new-yorkaise résonne naturellement. Pourtant, si l’on se plonge dans sa collection Printemps/Été 2024, on se retrouve à tirer les rideaux pour révéler un charme parisien jusque-là discret, semblable à l’allure tranquille d’un hôtel particulier du XVIIIe siècle niché dans le quartier historique de Paris. Dans un monde de la mode connu pour sa flamboyance, The Row a toujours opté pour une élégance discrète, et cette collection ne fait pas exception.
Imaginez-vous dans une aura de grandeur sereine, l’air résonnant d’un calme séduisant, au milieu d’un spectacle architectural de meubles design et de compositions florales naturalistes. Vous êtes dans la maison permanente de The Row à Paris, et vous êtes sur le point de découvrir une collection qui allie le meilleur des deux mondes : le côté new-yorkais et la grâce parisienne.
La collection Printemps/Été 2024 de The Row s’aventure dans le domaine de l’androgynie, les pièces pour hommes se superposant sans effort aux vêtements pour femmes. C’est une danse de silhouettes classiques – le trench en cuir noir qui embrasse élégamment les genoux, les chemises de loisir à rayures rétro et les jeans déchiquetés avec art, chaque pièce étant réintroduite dans un contexte différent. La collection souligne la ligne de convergence du tailoring – une étude des contrastes – les coupes boxy et décontractées chez les femmes rencontrent l’élégance méticuleuse et rationalisée chez les hommes.
Même en l’absence des légendaires jumelles Olsen, Mary-Kate et Ashley, leur touche était palpable, leur esthétique inimitable, se faufilant à travers les couches de silhouettes intellectuelles et d’allures vivantes. La collection dégageait une impression de facilité à porter, tandis qu’une myriade de teintes – primaires, pastels, neutres – s’entremêlent de manière ludique dans la collection.
L’appréciation de The Row réside dans les détails subtils, les nuances gracieuses. Chaque pièce raconte une histoire : l’interaction harmonieuse entre une veste de plein air, une chemise en velours côtelé vert sapin et un jean ; ou la construction intérieure complexe d’un coupe-vent à panneaux de cuir qui contraste magnifiquement avec le confort enveloppant d’une cape en daim.
Bien que nous ne puissions pas classer la collection comme étant purement parisienne ou quintessentiellement new-yorkaise, nous pouvons apprécier la fusion interculturelle qu’incarne la marque. Avec un pied fermement planté au cœur des rues animées de New York et l’autre dans les avenues riches en culture de Paris, The Row a réussi à s’imprégner de l’essence des deux mondes. Même si nous nous attendons à ce que la boutique parisienne rivalise avec les autres boutiques internationales, il faut reconnaître que The Row a su, à sa manière unique et discrète, maîtriser l’insaisissable « je ne sais quoi ».
© Photos : The Row
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