Alors que la grande majorité des défilés se concentrent dans le centre de Milan, les invités de la Maison Zegna ont dû prendre des navettes et ont parcouru les 120 km de Milan vers la campagne du nord de l’Italie, jusqu’à Trivero, pour contempler la collection d’Alessandro Sartori.
Présentée sur le toit de la filature de laine historique de la société en plein centre d’Oasi Zegna, une bande protégée du magnifique Piémont que le fondateur a commencé à acquérir peu de temps après avoir fondé la filature, la collection d’Alessandro Sartori continue de mettre sur le piédestal le savoir-faire et l’art sartorial qui caractérisent la maison.
“Mon travail découle d’une question : quel avenir pour le tailoring ? Et pour les besoins des modes de vie d’aujourd’hui ?”, s’est demandé Alessandro Sartori dans un communiqué. La question revient sans cesse post-pandémique, et sa réponse est on ne peut plus claire : “il s’agit de créer de nouvelles fonctions hybrides”.
Pour le printemps, il expérimente des formes super légères et des finitions techniques, développant une nouvelle silhouette de prêt-à-porter. Des manteaux ultra légers, des vestes coupe kimono, des vêtements d’extérieur amples et déstructurés, les bermudas qui facilitent la liberté de mouvement, des ensembles chemises et pardessus surdimensionnés ont ainsi répondu présents. La légèreté s’exprime également par les matières, avec de la popeline de soie, du tissu éponge, du nylon, du cuir fin, du tricot super fin recouvert d’une finition silicone et même du papier recyclé utilisé sur un costume, témoignant alors l’accent mis par la marque sur la durabilité.
Quant aux couleurs, elles se déclinent dans des teintes telluriques exaltées de notes de blanc poudré, beurre frais, rose poussiéreux, miel, vigogne, moka, caryer, charbon, soufre et de noir.
© Zegna
