Pour l’automne 2025, Ludovic de Saint Sernin explore le pouvoir, la sensualité et le kink au bureau

Pour l'automne 2025, Ludovic de Saint Sernin redéfinit le power dressing avec une touche de « corporate kink » et des tons nostalgiques. La collection défend une ambition sans peur, fusionnant autorité et sensualité pour un idéal masculin moderne.

3 Minutes de lecture
© Photo : Ludovic de Saint Sernin

La collection automne 2025 de Ludovic de Saint Sernin redéfinit la masculinité moderne avec une confection sophistiquée, des textures inattendues et une acceptation sans complexe du désir. Connu pour brouiller les frontières entre les sexes, le créateur parisien s’est concentré cette saison sur la mode masculine, fusionnant l’austérité corporative avec une sensualité provocante. Inspirée par des souvenirs d’enfance — la teinte verte caractéristique d’une Ferrari vintage — et son évolution dans la masculinité traditionnelle, la collection a su équilibrer l’autorité structurée avec une allure assumée.

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Pour l'automne 2025, Ludovic de Saint Sernin explore le pouvoir, la sensualité et le kink au bureau
© Photo : Ludovic de Saint Sernin

Les silhouettes s’inspiraient des formes classiques de la couture : des manteaux en laine aux épaules exagérées, des costumes rayés et des chemises à lacets ont marqué la collection. Cependant, l’espièglerie caractéristique de de Saint Sernin transparaissait à travers des matières telles que le python et le latex, en référence à ses expériences dans le monde de la couture chez Jean Paul Gaultier. Des ceintures à lacets épaisses ceinturaient des manteaux en peau de mouton, tandis que des touches de vert automobile ajoutaient une touche nostalgique mais audacieuse. Le créateur a décrit l’esthétique comme « montrant la puissance tout en restant fidèle à la sensualité » – un concept qui se reflète dans des looks qui passent sans transition des aventures nocturnes aux salles de conseil aux enjeux élevés.

L’un des thèmes marquants était le « corporate kink », qui réinventait les tenues de bureau avec une touche subversive. Les pantalons prince de Galles associés à des gilets corset, des chemises d’affaires à col halter et des cravates en cuir remettaient en question les conventions sans sacrifier la sophistication. Pour de Saint Sernin, cette dualité reflète une philosophie de travail acharné et de vie intense. « Habillez-vous pour ce que vous voulez obtenir », a-t-il fait remarquer, mettant l’accent sur l’ambition et l’expression de soi. Les pièces en latex, taillées sur mesure pour une coupe impeccable, signalaient la confiance en soi des cadres, tandis que les manteaux en peau de mouton couleur camel offraient un contrepoint sophistiqué.

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Aujourd’hui âgé d’une trentaine d’années, l’approche du créateur en matière de vêtements pour hommes a mûri en même temps que lui. « J’avais l’habitude de déshabiller les garçons plus que de les habiller », a-t-il admis, faisant référence aux collections précédentes qui privilégiaient la sensualité manifeste. L’automne 2025 marque un virage vers une complexité en couches : une confection qui impose le respect, tandis que des détails subtils comme les accents de soutien-gorge à œillets suggèrent la rébellion. Cette évolution s’inscrit dans sa philosophie plus large : l’exploration des genres ne doit pas compromettre le professionnalisme.

Pour l'automne 2025, Ludovic de Saint Sernin explore le pouvoir, la sensualité et le kink au bureau
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