La pluie qui tombait en cascade sur l’Emirates Stadium mercredi soir était particulièrement prometteuse : elle marquait le retour triomphal d’Arsenal sur la scène de la Ligue des champions après six longues années d’absence. Alors que les premières notes de “Zadok The Priest” résonnent dans toute la salle, l’émotion et l’anticipation de ce qui nous attend sont palpables.
Arsenal a fait un retour triomphal, faisant preuve d’une maîtrise et d’une domination sur le PSV Eindhoven qui résonnaient à la fois avec l’héritage de l’équipe et sa nouvelle vitalité. La victoire 4-0 n’est pas surprenante, compte tenu de la forme robuste de l’équipe depuis le début de la saison. Les buts de Bukayo Saka, Leandro Trossard, Gabriel Jesus et du capitaine Martin Ødegaard ont donné l’image d’une équipe non seulement de retour dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, mais également prête à laisser sa marque une fois de plus.
Les souvenirs d’une cuisante défaite 10-2 sur l’ensemble des deux matches face au Bayern Munich lors de leur dernière participation à la Ligue des champions et la chute qui s’en est suivie dans les hautes sphères de la Premier League auraient pu en inquiéter plus d’un. Pourtant, l’équipe des Gunners, remaniée sous la houlette de Mikel Arteta, semble avoir oublié le poids de l’histoire. Leur performance témoigne à la fois du rajeunissement du club et de sa résurgence en tant que puissance européenne.
Saka, qui faisait ses débuts en Ligue des champions, a démontré son talent en marquant dès la huitième minute. Sa coordination rapide avec Ødegaard a été l’une des caractéristiques du jeu d’Arsenal ce soir-là. Trossard, tout aussi meurtrier, tirait en corner après avoir profité d’une erreur du PSV, tandis que Jesus faisait preuve de finesse en touchant le ballon et en le frappant d’un coup de tonnerre. Au moment où Ødegaard inscrivait le quatrième but, le message était clair : Arsenal était de retour, et il ne plaisantait pas.
“C’était une belle soirée”, a déclaré Arteta, visiblement très ému. “Notre parcours a commencé l’année dernière et, à force de travail et de résilience, nous avons mérité cette place. Nous avons toujours aspiré à être à ce niveau, et la performance de ce soir témoigne de notre détermination et de notre ambition”.
Utilisez-vous Google News (Actualités en France) ? Vous pouvez suivre vos médias favoris. Suivez Essential Homme sur Google News.
En effet, le génie tactique d’Arsenal s’est révélé face à une équipe du PSV qui n’a rien pu faire face à ses assauts. Même la décision de titulariser David Raya plutôt qu’Aaron Ramsdale comme gardien de but n’a pas suscité beaucoup d’interrogations à la fin de la soirée. Les 58 touches de Raya, plus que ce que Kai Havertz a réussi à faire tout au long du match, ont mis en évidence son importance dans l’orchestration du jeu depuis l’arrière.
Mais au-delà des détails techniques et du score, c’est la conférence d’après-match d’Arteta qui a le mieux rendu compte de l’importance du match : “Tout le monde était un peu émotif avant le match. La musique de la Ligue des champions, l’atmosphère, tout cela marquait un parcours spécial pour nous. Un voyage qui a commencé l’année dernière, lorsque nous avons gagné ce droit”.
Pour les supporters de longue date, il s’agissait d’un voyage dans le passé, tandis que les nouveaux spectateurs assistaient à la naissance d’une nouvelle ère d’excellence. Si le PSV a permis de mesurer la progression d’Arsenal depuis leur confrontation en Ligue Europa la saison dernière, il est indéniable qu’avec des recrues comme Trossard, Rice et Havertz, Arsenal se prépare à de plus grandes ambitions.
Pourtant, comme le dit si bien Martin Ødegaard, “être de retour dans cette compétition est énorme pour le club. La motivation et l’énergie sont évidentes, et nous avons l’intention de nous battre jusqu’au bout”.
Le voyage ne fait que commencer pour les Gunners, et le monde du football attend leur prochaine étape avec impatience. Le décor de la Ligue des champions 2023 est planté, et Arsenal semble prêt à se l’approprier.
Cliquez sur ce lien pour lire cet article dans sa version anglais