Les débuts de Daniel Lee chez Burberry ont été tout simplement électrisants. Dès que le premier modèle a défilé, il était clair que Lee avait répondu à l’appel de la nature, insufflant à la marque britannique emblématique une touche de créativité indomptée. De la fausse fourrure à une gamme vibrante de couleurs et d’imprimés, la vision de Lee pour Burberry était pleinement exposée.
Dans les mois qui ont précédé le défilé, Lee avait laissé des indices sur la direction qu’il prenait pour Burberry. La campagne pour les trenchs qu’il a lancée deux semaines auparavant était un hommage à Londres et aux esprits créatifs qui y vivent, ainsi qu’aux qualités protectrices qui sont depuis longtemps associées au trench Burberry. La semaine dernière, Lee a envoyé aux invités les paroles d’une chanson intitulée « I’ll Keep You Warm » du rappeur londonien John Glacier, ce qui a encore renforcé l’attente du spectacle.
Lorsque la nuit est enfin arrivée, les invités ont été accueillis dans une atmosphère chaleureuse et confortable, avec des grogs et du chocolat chauds, et des sièges recouverts d’épaisses couvertures. Le cadeau du premier rang était une bouillotte enveloppée dans le tissu à carreaux emblématique de Burberry.
Dès le début du défilé, il est devenu évident que Lee avait porté Burberry à de nouveaux sommets de vitalité et de couleur. En près de 170 ans d’histoire, la marque n’avait jamais vu autant de teintes audacieuses et imaginatives, avec des combinaisons sauvages de violet et de vert, d’orange et de rose, de bordeaux et de blanc sous forme de carreaux, de diamants et de roses. Lee a expliqué qu’il s’est inspiré des vieux livres de tissus de Burberry provenant d’usines anglaises qui existent depuis 100 ans. Il a même ajouté une impression jaune vif de canard au mélange, citant son amour pour tout ce qui est britannique.
Les créations de Lee sont à mille lieues des classiques en cuir traditionnels qui ont fait la réputation de Burberry. Qu’il s’agisse de sacs hobo d’un violet profond ou de sacs en cuir de forme carrée avec des garnitures en fourrure ou des queues de raton laveur, les créations de Lee sont tout à fait uniques. Les chaussures étaient tout aussi aventureuses, avec des bottes robustes pour l’extérieur et des modèles délicats recouverts de fourrure.
Comme le dit le PDG de Burberry, Jonathan Akeroyd, Lee est un talent rare qui a le don de créer des best-sellers. Akeroyd a des plans ambitieux pour doubler l’ensemble des activités de maroquinerie de la société, y compris les chaussures, avec l’objectif d’atteindre 5 milliards de livres de ventes à long terme. Lee, qui est passionné par la conception de sacs, est impatient de développer un récit pour cette catégorie, car Burberry n’a pas eu une histoire significative dans ce domaine.
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