En marchant vers l’avenir tout en s’accrochant fermement à son passé, GUCCI a dévoilé sa collection Printemps/Été 2024 lors d’une splendide soirée durant la semaine de la Mode Masculine de Milan. Cette année, GUCCI célèbre le 70ème anniversaire d’une création légendaire qui incarne son flair indéfectible – l’emblématique mocassin GUCCI Horsebit.
Pour cette occasion spéciale, GUCCI a transformé Spazio Maiocchi, un lieu d’art de premier plan, en The GUCCI Horsebeat Society – un club contre-culturel qui mêle histoire et innovation. Alessio Ascari, le directeur créatif de Spazio Maiocchi, a veillé à ce que le lieu offre une expérience immersive et multidisciplinaire, mettant en lumière le riche héritage du mocassin Horsebit à travers un mélange d’installations, de performances en direct, d’expositions et de vidéos.
Ajoutant une touche d’innovation, dix artistes d’avant-garde ont contribué au spectacle, créant des œuvres d’art inspirées du célèbre symbole Horsebit de GUCCI. Le Horsebit, à l’origine un élément fonctionnel sur une bride de cheval, a été réinventé de manière fantaisiste sous diverses formes, des motifs générés par IA sur le tapis du lieu à un élément graphique subtil mais impactant sur un costume classique en laine Prince de Galles.
Une partie de la célébration impliquait une présentation unique de la collection GUCCI Printemps/Été 2024. Chaque pièce était soigneusement présentée dans un espace orné des collages de l’artiste australien Ed Davis. La collection elle-même manifestait une fusion harmonieuse entre le passé et le futuriste.
La collection se vantait de réinterprétations de pièces classiques aux proportions audacieusement rehaussées. Des silhouettes allongées de blazers à la renaissance du pantalon bootcut des années 70, la collection signifiait une évolution de l’élégance sartoriale traditionnelle de GUCCI. Parallèlement, un courant de techno-excentricité parcourait la collection, comme on peut le voir dans les hybrides ingénieux de vêtements de travail et de sport, où le logo GG de GUCCI était rendu avec une unique distorsion numérique.
Une pièce particulièrement remarquable était un ensemble hoodie et shorts surdimensionné, scintillant de fils métalliques argentés, qui semblait changer de forme de manière fluide. Un autre look notable, une veste en jean délavé assortie d’un pantalon à jambes larges, était ornée de micro miroirs, offrant un spectacle rayonnant rappelant une boule disco portable.
Ajoutant un spectacle supplémentaire à l’événement était une installation de l’artiste suisse Sylvie Fleury, présentant une chambre en peluche surplombée par un mocassin Horsebit à talon carré du défilé Gucci 1995 de Tom Ford. Également remarquable était une œuvre d’art de l’artiste américain Pitter Patter, un bureau surréaliste en forme de haricot soutenu par des répliques de jambes vêtues des emblématiques mocassins Horsebit de GUCCI.
L’événement était à la fois une célébration du passé de GUCCI et un indice vers l’avenir, surtout avec l’arrivée prochaine du nouveau directeur créatif Sabato De Sarno en septembre.
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